« Nos technologies sont le socle de toutes les applications » : Jean-Christophe Poncet revient sur le Red Hat Summit

Le Red Hat Summit Paris 2024 a réuni le 8 octobre dernier tout l’écosystème de l’éditeur. L’occasion pour ChannelBiz de revenir sur la stratégie et les ambitions de l’entreprise américaine avec Jean-Christophe Poncet, son Responsable écosystème (Channel et alliances) en France, et Maxime Gaillard, Directeur Général et cofondateur de StartX, l’un des partenaires majeurs de Red Hat depuis 2003.

Entretien avec Jean-Christophe Poncet, Responsable écosystème (Channel et alliances) de Red Hat France, et Maxime Gaillard, Directeur Général et cofondateur de StartX.

Pourquoi le Red Hat Summit s’impose-t-il comme l’événement clé dans une vingtaine de pays, y compris la France ?

Jean-Christophe Poncet : C’est l’événement de l’année pour tous les pays concernés. L’idée est surtout de porter les messages-clés de Red Hat auprès d’un auditoire composé majoritairement de clients (plus de 70% des inscrits dans la salle de la Mutualité). Nous avons tenu à cela, avec le support de nos partenaires qui contribuent largement à l’organisation de ce sommet. S’agissant des partenaires, nous avons un rendez-vous annuel spécifique, de taille plus modeste, qui cette année a été organisé en juin sur une péniche parisienne. Nous avons alors reçu 200 à 300 personnes (purement partenaires) versus plus de 1 200 aujourd’hui.

Quel est le message clé du Red Hat Summit ?

JCP : Déjà les typologies de partenaires qui sont dans l’écosystème de Red Hat reflètent les différentes manières d’exploiter les technologies. Nous avons une bonne vingtaine de partenaires qui exposent des solutions autour de l’IA, du Cloud, des solutions métiers pour certaines. Notre premier message c’est d’expliquer que ces technologies sont le socle pour tout un tas d’applications et couvrent au sens très large tous les besoins d’architectures. Cet événement n’est pas celui des annonces technologiques, qui sont faites traditionnellement l’été lors d’un autre « Summit » qui se déroule aux Etats-Unis.

Le Red Hat Summit c’est avant tout une réunion avec les clients et les partenaires qui mettent en musique les technologies Red Hat autour de solutions concrètes et métiers, ou dans le Cloud. Car, dans l’écosystème Red Hat, on a six « roads to market ». Dans notre écosystème, des partenaires ont pour vocation de revendre nos souscriptions, en y apportant du service d’intégration (c’est le cas de StartX). Nous avons par ailleurs des OEM et de grands intégrateurs. Nous avons aussi des acteurs du Cloud (AWS, Microsoft, mais aussi des Cloud locaux/régionaux). On a enfin des éditeurs de logiciels, de deux types : ceux qui embarquent nos technologies pour leurs propres produits, et ceux qui ont choisi de porter leurs propres solutions sur OpenShift.

Maxime Gaillard : Je dirais de mon point de vue de partenaire que le message de Red Hat c’est convaincre les clients présents qu’ils vont pouvoir exécuter sereinement leur métier sur les technologies Red Hat. Ce, qu’il s’agisse de petites ou de grandes entreprises, de ministères, etc. Les métiers sont variés, les applications qui en découlent sont variées, l’intérêt de Red Hat c’est que ces applications s’exécutent sur ses technologies.

Quelle est la spécificité de l’approche IA de Red Hat ?

MG : Red Hat fournit une plateforme. Sur celle-ci on dispose de tous les composants différents pour que des charges (« workloads »), de type IA, s’exécutent convenablement, avec tous les composants dont elles ont besoin (stockage, sécurité, cycle de vie, etc.). A la charge du client : trouver le bon modèle dont il a besoin et se concentrer sur toute la partie « datascience ». Mais Red Hat fournit un grand nombre de composants nécessaires pour que cela fonctionne avec succès, au travers d’un produit : OpenShift IA, une extension de la plateforme OpenShift. Red Hat ne fournit pas les modèles, même s’il peut les présenter. Il fournit en revanche tout le matériel nécessaire pour que cette IA s’exécute avec succès afin que le client ne se concentre que sur les points intéressants pour lui.

Quelle est la cible principale pour OpenShift AI ?

MG : Tous les types de clients, quels que soient leur taille ou leur métier sont concernés par OpenShift IA, car c’est une extension de la plateforme OpenShift, utilisée par tous les types d’organisations. 

Quelle est la démarche de Red Hat en matière de Green IT ?

JCP : Chez Red Hat, il y a des initiatives et plus que ça ; il y a une équipe qui travaille sur ces sujets autour d’un projet baptisé « Keppler », dans l’optique de fournir l’ensemble des données et optimiser les infrastructures chez les clients comme chez les partenaires. On a un grand intégrateur français qui travaille de concert avec cette équipe-là qui justement dans ses infras travaille à optimiser l’empreinte en vue de proposer à des clients des solutions reposant sur des infrastructures à basse consommation. Donc oui, c’est un sujet important, et nous sommes particulièrement engagés depuis deux ou trois ans. Ça n’est pas quelque chose qu’on promeut car ça n’est pas en soi un produit mais c’est un indéniable plus pour rassurer les clients dans leurs obligations à venir ou déjà existantes.


Crédit Photo : Jean-Christophe Poncet, Responsable écosystème  de Red Hat France (Ccompte Linkedin)

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