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« La valeur de NetApp, c’est de rendre les infrastructures de données intelligentes » : Rencontre avec Guillaume de Landtsheer, VP de NetApp France

Entretien avec Guillaume de Landtsheer, Area Vice President at NetApp France.

Quels sont les enjeux forts pour vos partenaires et clients ?

G.D.L : Aujourd’hui, l’enjeu, ce sont bien sûr les datas : il faut les stocker, les sécuriser, les gérer. NetApp est reconnu pour ses solutions évolutives et fiables, nous aidons les entreprises à relever les défis croissants liés à la gestion des données et du stockage. Il y a une réalité à soulever, aussi, celle que l’on appelle communément la « dette informatique » : Beaucoup d’entreprises ont acquis des systèmes d’information, qui ont évolué avec le temps, ces entreprises ont parfois fusionnées, été rachetées, et se retrouvent avec des technologies différentes, parfois obsolètes ou incompatibles. Elles ne doivent pas rester seules à devoir se moderniser ou faire correspondre leurs différents logiciels. NetApp est là pour les accompagner.  

C’est ce qui fait la force de NetApp ?

G.D.L : Quand on regarde le marché, NetApp a un positionnement relativement unique puisque nous sommes est le seul acteur à offrir du NAS, du SAN, du stockage objet. Pour donner quelques chiffres, nous sommes passé numéro 1 d’après IDC sur le Flash, avec 24% de part de marché. Nous sommes également numéro 1 sur tout ce qui est stockage complet entre le SAN et le NAS. Sur le SAN, nous sommes passé de 10% à 17% de part de marché en un an. Nous sommes bien sûr ravis de ces performances, dans un monde qui évolue avec une vitesse folle. Ce qui faut aussi la particularité de NetApp, ce sont les accords que nous avons passés avec les hyperscalers : Aujourd’hui, la valeur de NetApp, c’est de rendre les infrastructures de données intelligentes.

Le volume de data peut-il continuer à augmenter ?

G.D.L : Pour prendre du recul, il faut savoir qu’entre 2018 et 2020, NetApp a généré autant de données qu’entre 1995 et 2018 sur Internet. Oubliez les octets, les mégas, les gigas, aujourd’hui, l’unité, ce sont les zettabytes : 20 Zettabytes de données ont été traitées en 2020. En 2025, ces 20 Zettabytes vont se transformer en 175 Zettabytes, et on arrivera à 1000 en 2030. Pour donner une équivalence plus évocatrice, un zettabyte équivaut à 1 trillion de Go, ou 1 sextillion d’octets. Les enjeux de stockage sont incommensurables, notamment pour la France qui a un potentiel colossal à saisir avec l’IA générative. On estime le marché à 99 milliards d’euros d’ici 2030.

Comment NetApp a évolué ces dernières années ?

G.D.L : Quand je suis arrivé chez NetApp, l’entreprise était encore un acteur du NAS. Nous étions reconnus pour quelque chose de très technique. Nous nous sommes complètement disruptés, dans une période où les données explosaient. Il faut garder en tête que notre développement est très lié à l’histoire du cloud : Le cloud est devenu incontournable depuis 2010, avec des modèles hybrides qui se sont véritablement mis en place entre 2010 et 2015. A partir de 2015, le marché est entré dans une phase de maturité. Deux solutions s’offraient à nous : Se satisfaire de la présence massive des hyperscalers, ou tenter de nouer des partenariats.

Justement, comment se sont construites vos alliances avec les hyperscalers ? 

G.D.L : Il faut partir du principe que la moitié des données mondiale stockées dans le Cloud seront détenus par les hyperscalers. Plutôt que de partir les affronter et nous mettre en compétition avec eux, nous sommes allés discuter avec AWS, Amazon Web Service. Pour leur dire : « Ok, comment pouvons nous travailler ensemble ? ». AWS est un partenariat particulièrement stratégique pour nous : Citez-moi une seule IA qui peut être performante si de base, les données ne sont pas de bonne qualité ou non exhaustives. Ça pourrait paraître évident, mais quand il y a une réelle complexité sous-jacente. Nous avons la chance d’avoir comme partenaire AWS, avec qui nous développons le stockage de données hybride, la migration de données, le respect des normes de conformité et de sécurité, Optimisation des coûts.


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Guilhem Therond

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