Spécialiste français de l’intégration et de l’infogérance de solutions open source, Smile renforce son offre de conseil à travers l’acquisition de l’agence numérique suisse Virtua.
En s’offrant Virtua, Smile réalise sa première acquisition majeure depuis son passage, en mai 2017, sous le contrôle d’Eurazeo PME. L’investisseur qui soutient ce rachat.
Fondée en 1998 en Suisse, Virtua emploie plus de 60 collaborateurs. Cette agence de communication numérique propose aux entreprises des prestations de conseil, marketing, hébergement et sécurité. Et ce pour soutenir leurs projets de transformation numérique.
Son rapprochement avec le prestataire Open Source français permet aux deux sociétés de bénéficier de synergies fortes. Et de proposer un accompagnement étendu à leurs clients – grands comptes suisses et internationaux -. Sur les quatre métiers du groupe Smile : numérique/e-business, applications métiers, embarqué/IoT et infrastructure.
100 millions d’euros de chiffre d’affaires
« En alliant le savoir-faire et le leadership de Smile à la notoriété et aux expertises de Virtua, nous allons créer la nouvelle figure de proue incontournable du digital en Suisse », en trois ans, a déclaré par voie de communiqué Yannick Burky, cofondateur de Virtua avec Marcel Prisi.
Le nouvel ensemble ainsi formé sera piloté par Christophe Pellier, actuel directeur de Smile en Suisse, avec le soutien de l’équipe dirigeante de Virtua.
L’acquisition, dont les termes financiers n’ont pas été précisés, permet à Smile de renforcer son offre de conseil à l’international.
« Nos synergies industrielles et commerciales sont évidentes », a souligné Marc Palazon, président de Smile. « C’est une acquisition qui, j’en suis sûr, apportera beaucoup de valeur à nos clients, et de nombreuses opportunités aux collaborateurs des deux sociétés », a-t-il ajouté.
L’opération s’inscrit dans la stratégie de croissance externe de Smile (plan Open Arrow 2021). Présente dans 9 pays, la société compte aujourd’hui plus de 1 200 salariés et vise un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros en 2018.
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