Larry Ellison présente la nouvelle base de données autonome d’Oracle et dénigre les performances d’AWS. Ce dernier rejette des assertions « factuellement incorrectes ».
Dès l’ouverture de l’Oracle OpenWorld 2017, le 1er octobre, Larry Ellison a présenté Oracle Autonomous Database Cloud aux clients et partenaires de l’éditeur de Redwood Shores.
Cette nouvelle génération (18c) a été identifiée par le fondateur et CTO d’Oracle comme « la seule base de données au monde réellement autonome ». Elle s’appuie sur l’apprentissage automatique (machine learning), une branche de l’intelligence artificielle. Et ce pour automatiser les tâches d’administration, limiter les interventions humaines et le risque d’erreurs. Le système automatise ainsi mises à jour, correctifs, maintenance…
Par ailleurs, Oracle déclare une disponibilité de « 99,995% » pour son système de gestion de base de données. Celui-ci ne nécessitant pas plus « de 30 minutes » d’arrêts, planifiés ou non, par an, selon la firme américaine. Il permet, par conséquent, de limiter les coûts. Les utilisateurs ont simplement à spécifier des règles en amont, déterminer leurs charges de travail et charger des données, ajoute l’éditeur américain.
50% moins cher qu’AWS ?
Larry Ellison déclare ainsi garantir contractuellement que le montant de la facture des clients d’Oracle sera 50% moins élevé que ce que propose Amazon Web Services. La comparaison se faisant entre la base installée dans le Cloud Oracle et celle exécutée sur Amazon Relational Database Service (RDS), le service AWS dédié à Oracle, relève Silicon.fr.
Le fondateur d’Oracle a également ciblé Amazon Redshift. Ce service d’entrepôt de données manque de souplesse, selon lui. AWS a réagi et jugé l’assertion « factuellement incorrecte », rapporte Business Insider. Selon un des porte-paroles du fournisseur Cloud, Amazon Redshift permet au contraire aux clients de « modifier la taille de leurs clusters quand ils le veulent, ou d’adapter la puissance de calcul séparément de l’espace de stockage. »
Oracle Database 18c sera disponible en décembre 2017, dans sa version data warehouse, cloud ou on-premise (sur site). D’autres versions seront commercialisées en 2018.
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