Grâce à l’acquisition d’EXL Group, Talan atteint « une taille critique lui permettant d’adresser des projets majeurs dans le décisionnel », explique son directeur général Philippe Cassoulat.
Pour étoffer son activité, Talan a annoncé mi-janvier acquérir 100 % d’EXL Group, « une partie en cash, l’autre sous forme d’échange d’actions », précise à la rédaction Philippe Cassoulat, directeur général du groupe de conseil. EXL Group, intégrateur de logiciels décisionnels, ERP et solutions CRM, devient Talan Solutions dans le nouvel ensemble (cf. le schéma de l’organisation et des offres de Talan en bas de l’article). C’est un projet d’ampleur pour Talan, qui propose ses prestations de conseil opérationnel, d’assistance à la maîtrise d’ouvrage et d’intégration de solutions à une trentaine d’opérateurs de services dans des secteurs clés (finance, télécommunications, assurance…).
Nous atteignons « une taille critique » pour adresser « des projets majeurs dans le décisionnel », au-delà de développements spécifiques, assure le dirigeant (en photo ci-dessus). Le but étant de disposer d’une « expertise technologique dans le décisionnel » qui réponde « à un besoin de transformation agile de nos clients », en s’appuyant sur des logiciels du marché (Oracle, Salesforce, etc.). La transformation numérique en mode projet, « avec des cycles courts », orientée sur l’utilisateur, est mise en avant.
Talan, « un petit Accenture » qui grandit
Le rapprochement entre les deux sociétés basées à Paris porte l’effectif du nouvel ensemble à 1 500 collaborateurs, dont 350 issus d’EXL. En 2016, Talan ambitionne d’atteindre les 200 millions d’euros de chiffre d’affaires, pour un effectif de 2 000 collaborateurs. Et pour devenir, « à horizon 2022 », la référence européenne de la transformation agile des opérateurs de services, l’entreprise table à la fois sur sa « croissance organique » et sur « de nouvelles acquisitions ciblées ». « Il y a de la place » et « notre chiffre d’affaires double tous les trois ans ».
Les 800 millions d’euros de revenus pourraient donc être atteints au début de la prochaine décennie.