Directrice de pôle chez Tarsus, l’organisateur du salon B-Commerce qui a lieu à partir du 16/04 à Paris, Ghislaine de Chambine a répondu aux questions d’ITespresso et ChannelBiz, partenaires médias du salon.
Le secteur du e-commerce devrait bientôt dépasser celui des télécoms. Le secteur IT a-t-il pris la mesure de ce bouleversement ?
Ghislaine de Chambine : En effet le secteur du e-commerce selon la FEVAD devrait dépasser 45 milliards d’euros sur la totalité de l’année 2012 et atteindre 70 milliards en 2015 » alors que le contexte est devenu en effet très difficile pour les opérateurs télécoms sur le plan concurrentiel avec la baisse des prix pratiquée par un nouvel entrant : le groupe Iliad (opérateur Free), avec toujours sur le plan concurrentiel, l’apparition d’acteurs très puissants (Apple, Google, Amazon, Facebook, YouTube) ainsi que d’autres acteurs (Skype par exemple) qui tendent à chambouler les services traditionnellement proposés par les opérateurs télécoms.
Enfin le contexte est aussi très difficile sur le plan fiscal et de la régulation. Le secteur de l’IT a surement anticipé ce bouleversement, je ne doute pas que vous pouvez interroger les protagonistes de ce secteur…
Sur le segment BtoB, quelles sont les grandes tendances des prochaines années ?
La principale tendance 2013 est l’explosion du trafic mobile. En 2016, 24% des ventes e-commerce de détail se feront via des mobiles ou des tablettes.
L’autre grande tendance est le retour des boutiques physiques, avec 92% des ventes de détail, elles subissent une concurrence d’Internet et elles tendent à favoriser la synergie pour compléter l’offre et optimiser la relation client.
Les sites e-commerce se doivent de proposer des prix intéressants, mais d’autres critères ont leur importance: la relation avec le vendeur, les services proposés, la qualité de la livraison, la gestion du SAV, …
Autre tendance de fond : les progrès des interfaces hommes/machines afin d’améliorer l’efficacité des services. Un travail similaire est réalisé dans les boutiques physiques avec une expérience du client qui revêt de plus en plus d’importance.
S’agissant des infrastructures, le Cloud poursuit sa progression et s’étend à tous les services. Le big data représentera certainement l’un des grands enjeux des années à venir. Enfin, les services de paiement devraient fortement évoluer, en partie du seul fait de la progression de l’usage des smartphones .
Quels seront les temps forts de votre salon cette année ?
Nous avons des conférences de haut niveau qui font intervenir entres autres de grands e-marchands appelés à donner leurs avis sur diverses thématiques abordées, telles que :
Mardi 16 avril au matin : « Pure-players, magasins, fabricants qui va l’emporter ? » avec Henri de Maublanc, Fondateur d’aquarelle.com, entres autres et mardi après midi « Y a-t-il encore un avenir pour la livraison à domicile ? » avec Denis Payre, Fondateur de Kiala, Emmanuelle Bosc-Haddad, Directrice marketing de ColiPoste ou Jérôme Dillard, Directeur du pôle VAD du Groupe TF1, entre autres.
Mercredi 17 avril au matin: « Marketplaces : petits e-commerçants et fabricants faut-il y aller ? » avec Olivier Mathiot, VP Marketing & Communication et co-fondateur, PriceMinister et Yseulys Costes, Présidente de 1000mercis, entres autres. , l’après-midi : « Comment gagner du trafic sans l’acheter ? » avec entres autres Ilan Benhaim, Cofondateur de Vente-Privée,
Et enfin jeudi 18 avril au matin, « Les réponses des plates-formes aux défis du e-commerce » avec Emery Jacquillat, Président, Matelsom.
Je rappelle aussi que le salon B-ecommerce a lieu en parallèle des salons Stratégie clients , M-direct et SEMO qui forment tous les quatre, une grande plateforme dédiée à la relation client, au e-marketing, aux études et aux acteurs du e-commerce.
Vos lecteurs peuvent se pré-enregistrer gratuitement au salon à l’adresse : http://www.b-ecommerce.fr/preinscription.html
