En octobre dernier, sur la foi d’une information émanant d’un syndicat (1) on apprenait que le réseau The Phone House s’apprêtait à lancer une restructuration massive avec fermetures de magasins et licenciements à la clé… Le comité d’entreprise du 21 novembre vient d’officialiser ces décisions…
C’est officiel depuis la réunion du comité d’entreprise de The Phone House du 21 novembre dernier : le réseau de distribution indépendant des opérateurs a décidé de fermer pas moins de 79 magasins en France et de supprimer 246 emplois.
Près d’un tiers du réseau déployé en France se retrouve donc concerné par cette décision, The Phone House disposant en effet de 265 boutiques en propre, auxquelles il faut ajouter les 340 au sein de son réseau de franchisés.
20% de la masse salariale du distributeur de téléphones et d’offres mobiles (1 200 collaborateurs) se retrouvent en outre concernés par la décision de la direction, qui n’aura donc pas pu échapper à la spirale dangereuse du secteur des télécoms, effet de la crise économique et de l’arrivée « brutale » du 4ème opérateur. Une crise qui touche tous les maillons du secteur, des équipementiers aux opérateurs.
TPH avait pourtant reçu une bonne nouvelle à la fin de l’été, avec l’annonce faite par Bouygues Telecom de renouveler son contrat de distribution avec la chaîne de magasins jusqu’à fin 2013. Ce, en dépit de l’existence de son propre réseau de boutiques dédiées dans tous les coins de l’hexagone et de l’érection de son propre plan d’économie (300 millions d’euros par an) suivie de l’annonce de la cession de sa filiale grossiste Extenso Télécom (enseigne Phoneo).
Selon le syndicat Force Ouvrière, cité notamment par Le Parisien, les représentants du personnel ont sollicité des informations complémentaires sur la forme de la réorganisation. Toujours selon le syndicat, il est question d’explorer de nouveaux modèles économiques pour maintenir la compétitivité de l’entreprise, notamment par « un redéploiement stratégique [permettant] de nouveaux investissements indispensables à son développement » .
(d’après un article d’ITespresso.fr)