C’est au numéro 30 de la rue du Quatre-Septembre, à deux pas de l’Opéra Garnier, que le français Parrot ouvre une boutique étendard (« flag ship »). Un espace de 60 m2 dédiés à l’univers technologique de la marque et mis en scène par Philippe Starck – qu’on ne présente plus, il avait récemment designer le casque nec plus ultra lancé par Parrot.
C’est au 30, rue du quatre-Septembre à Paris (M° Opéra), à quelques centaines de mètres de l’Apple Store Opéra. C’est ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h. C’est la boutique étendard de Parrot, concepteur français de produits audios et connectés (autoradios, systèmes mains libres Bluetooth, enceintes, casque, gadget numérique, …).
Henri Seydoux, fondateur et Président directeur général de Parrot, explique le pourquoi de l’ouverture de ce premier « flag ship » de 60 m2 : « On me demande souvent quel est le lien entre l’AR.Drone et des systèmes mains-libres pour la voiture. Le Parrot store, c’est l’occasion de montrer l’ensemble de nos réalisations : des objets high-tech conçus pour les Smartphones. »
Agencée et décorée par Philippe Starck, le designer français que tout le monde s’arrache, la boutique Parrot veut être une sorte « d’écrin moderne » pour les produits high tech et une ode classieuse à ses produits généralement haut de gamme.
Bon, pas sûr que vous comprendrez à la lettre les mots de Philippe Starck, mais on vous les rapporte quand même… « Le nouveau magasin Parrot n’existe pas, affirme-t-il. Heureusement. Il est juste le support minimum, dématérialisé, du génie créatif de Parrot qui, lui, existe bien ; et des mille perspectives, territoires et applications qu’une technologie inspirée peut offrir. Peu de matérialité, juste l’élégance de l’ingénierie à son plus haut niveau d’intelligence, créant de l’intelligence. »
Ce qui est intéressant dans la démarche présente de Parrot c’est de comprendre la nécessité pour un fabricant de produits high-tech de son acabit, qui jouit d’une bonne image de marque et qui a bénéficié à plusieurs reprises de « corners » ou de mises en avant en magasins de ses produits les plus ambitieux (par la Fnac, pour ne citer qu’elle), de « matérialiser » sa présence. De le faire par une boutique (à l’image des Apple Stores ou du Sony Store) et non par un simple showroom, un beau site Web et un bon référencement n’étant de toutes évidences pas suffisants.
Et c’est comment la boutique du perroquet ?
A marque classe et produits souvent onéreux, boutique classieuse et imaginative où tous les produits sont à la vente (au prix public).
La vitrine est habillée par des casques audio Parrot Zik suspendus, prêts à être testés par les visiteurs qui deviennent alors mannequins d’un instant (contrairement à Abercrombie et Fitch sur les Champs-Elysées, ce sont les visiteurs qui sont ici mannequins et sans sélection au physique…).
A l’intérieur, l’espace s’organise autour d’une table monumentale rétroéclairée en Corian (un matériau massif, souvent utilisés pour les plans de travail des cuisines notamment). Elle présente les solutions de communications pour la voiture, mais aussi les quadricoptères AR Drone que les vendeurs vous font décoller sur demande ! Du reste, sur le sol, en béton, un sigle délimite leur espace dédié, une piste d’atterrissage et de décollage, en quelque sorte…
Au fond de l’espace, une salle d’écoute insonorisée offre un grand confort acoustique pour profiter pleinement du son puissant et enveloppant délivré par les enceintes sans fil Parrot Zikmu.
Enfin, un mur d’images de 25 écrans, véritable puzzle de plus de 5m x 3m, diffuse en continu des œuvres vidéo inédites.
Bref, ici, tout est luxe, calme et volupté, pour un flag ship qui ne sera totalement une réussite que si Parrot arrive à l’animer dans la durée et attirer à lui les badauds et les chalands, qu’ils soient fans de high-tech ou pas…
Voir la vidéo de notre invité sur place, Jérôme Bouteiller:
– Interview d’Henri Seydoux, PDG de Parrot: http://fr.itweb.tv/Henri-Seydoux-Parrot-Nous-faisons-des-produits-qui-fonctionnent-avec-votre-smartphone_v491.html
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