Par Lucas Chérifi, Responsable « Projets Mobiles » chez Prestashop
Un marché florissant, boosté par l’essor des terminaux mobiles
Avec un chiffre d’affaire multiplié par 3,5 entre 2010 et 2011 (1), le m-commerce se porte plutôt bien en France. Les études sur ce nouveau mode d’achat et plus largement sur l’Internet mobile paraissent à tour de rôle, et révèlent une même tendance : les Français sont de plus en plus adeptes de cette pratique. Plus de 3 millions d’entre eux ont déjà acheté à partir de leur mobile (2), et ce n’est qu’un début. En effet l’essor fulgurant des tablettes numériques, tiré par les ventes importantes d’iPad, dynamise considérablement cette tendance, et le taux d’équipement en terminaux mobiles ne fait que croître. Afin de saisir cette opportunité de ventes supplémentaires, de nombreux marchands ont hâtivement investi ce terrain sans suffisamment considérer ses particularités. Et pourtant, le canal Mobile diffère du canal Web, il est donc indispensable de tenir compte de ses caractéristiques pour l’exploiter au mieux et y développer ses ventes.
Plus d’Internautes mobiles que de Consommateurs mobiles
Rechercher une information, comparer des produits, consulter ses emails depuis son smartphone sont autant d’activités devenues relativement courantes. Cependant, lorsqu’il s’agit de passer à l’acte d’achat, c’est une toute autre question : 87,5 % des cyberacheteurs français n’ont jamais utilisé leur mobile pour leurs achats (3). Un passage à l’acte difficile que l’on peut expliquer notamment par le manque de clarté et d’ergonomie des sites mobiles, mais pas seulement : l’offre et les mécanismes mobiles doivent être entièrement repensés. En effet, près d’un tiers des mobinautes ne retournent pas sur un site mal adapté à la navigation mobile (4) ! Une optimisation que seules les applications mobiles e-commerce permettent.
Applications ou sites mobiles ? Les deux !
45% des sites e-commerce français ont déclaré en début d’année avoir adapté leur site pour le mobile (5) (applications ou sites optimisés). Là où le site mobile n’est qu’une adaptation ergonomique du site Internet servant à renseigner avant tout, l’application mobile offre une marche de manoeuvre beaucoup plus grande : rapidité, fonctionnalités adaptées, géolocalisation, graphiques soignés, navigation facilitée, etc. Son but est d’ailleurs tout autre puisqu’une application vise d’abord à fidéliser les clients avant d’en conquérir de nouveaux.
Ainsi l’application permet d’opérer des actions marketing efficaces telles que les notifications Push, les offres promotionnelles géolocalisées, etc. En exploitant les fonctionnalités natives du téléphone, on peut aller beaucoup plus loin : utiliser la caméra intégrée pour permettre la réalité augmentée, amoindrir les problèmes de connectivité hors réseau, flasher un produit en rupture de stock en boutique afin de le commander sur le site, …
Renseigner ou vendre ? Il n’y a pas de choix à faire. Ces 2 outils sont complémentaires, puisque l’information est l’étape préalable à l’acte d’achat. Cela entre d’ailleurs parfaitement dans la tendance «cross canal» qui se dessine au sein de toutes les stratégies marketing des e-marchands, où le web vient à l’aide du commerce physique, et vice versa.
1 : CCM Benchmark, mai 2011
2 : FEVAD
3 : Yuseo
4 : Google
5 : FEVAD
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