Pour développer la signature électronique en entreprise, Crytolog met à jour son service SaaS Universign pour permettre une signature certifiée en quelques clics, et propose des API d’intégration dans les sites B2B et B2C.
A l’heure de l’économie numérique, presque toute la vie d’une entreprise peut être dématérialisée via Internet : trouver des fournisseurs et passer commande, vendre, rester en contact avec ses partenaires, collaborateurs et clients, payer ses impôts… Mais il reste une exception : signer et gérer ses contrats, des procédures vitales qui restent très largement sous format papier à cause de la valeur légale de la signature physique.
Mais même dans ce dernier bastion de résistance, les choses changent. Pour gérer les contrats eux-même, des plate-formes cloud commencent à émerger, comme la start-up Contract Live, dont le fondateur a été interviewé par nos collègues d’ITespresso.fr.
La signature physique encore reine des contrats
Mais même le processus de signature des contrats peut être effectuer de façon efficace sur Internet. La signature électronique a été autorisée en France en mars 2000 après une adaptation du code civil. Elles ont valeur légale, tant qu’elles respectent toutes les conditions énoncées dans la loi et dans ses décrets d’application. Toute une liste de pré-requis, qui sert à assurer que les documents ne peuvent être signés que par les destinataires eux-même, que le moyen de la signature soit sous le contrôle exclusif des parties et que le document signé ne puisse pas être modifié après coup.
La conséquence de cette débauche de précautions organisée par la loi est qu’il est presque impossible pour une entreprise de créer sa propre plate-forme de signature électronique pour ses activités : elle doit passer par un prestataire. Et c’est là que Cryptolog et ses concurrents entrent en jeu.
Une solution en cloud
L’éditeur spécialisé dans la signature électronique, l’horodatage et la gestion de la preuve Cryptolog a mis à jour fin avril 2012 sa plateforme de signature électronique en mode SaaS : Universign. En version 4, elle vise la simplicité et la rapidité, tout en garantissant que la valeur légale des documents ratifiés sur sa plate-forme ne puisse pas être attaquée. Elle introduit aussi des API permettant d’intégrer sa solution à un site Internet, et ainsi permettre de signer en quelques clics des contrats avec les utilisateurs finaux.
Le fonctionnement est simple : l’utilisateur met en ligne un document pdf sur la plate-forme cloud, et indique où il doit être signé. Chaque signataire se rend sur Universign et signe le document. La version finale du document ratifié et accrédité par les certificats numériques nécessaires est transmise à tous les signataires.
Le tarif rend pour l’instant la solution au moins compétitive par rapport à un échange de contrats par courrier. Dans les autres cas, le coût doit être comparée aux coûts de numérisation et d’archivage des documents papiers. Le pack de 25 signatures numériques sur Universign coûte 49 euros. Le tarif devient ensuite dégressif, jusqu’à 3000 signatures pour 5290 euros. D’autres concurrents comme Certinomis (filiale de la Poste) et CertSign proposent des solutions en Cloud, et encore beaucoup d’autres, dont Keynectis et Certigna, offrent des logiciels locaux.
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