Automatiser et optimiser pour simplifier l’utilisation du matériel. Avec 2 milliards d’investissement pour ses PureSystems, IBM ose clairement la rupture, et bouscule les récentes annonces d’Oracle et d’HP. Les partenaires n’ont pas été oubliés… (Publié initialement sur Silicon DSI, adaptation: GC)
Applications sous haute surveillance… une fois adaptées
Comme son nom l’indique, le PureApplication System (annoncé pour juillet 2012) apportera tous ces atouts au niveau applicatif.
L’entreprise pourra choisir parmi les solutions de plus de 125 éditeurs (SAP, Infor, Oracle, Symantec, Sugar, Sopra…).
Technologie de rupture oblige, il faudra certainement adapter l’existant, avant de le migrer sur cette machine. L’effort nécessaire dépendra alors de l’éditeur du ou des logiciels concernés. Et les intégrateurs trouveront là des opportunités d’intervention à valeur ajoutée. On peut saluer l’audace du constructeur. En effet, si les technologies de rupture favorisent une évolution plus rapide en se délestant des boulets technologiques du passé, elles peuvent aussi repousser certaines entreprises face à l’effort d’adaptation nécessaire de l’existant.
Pour ses propres applications ou développements, PureApplication System offre à l’entreprise une interface pour concevoir ou adapter ses applications enfin virtualisées. En quelques clics, ces programmes sont alors déployés dans des machines virtuelles sur la plate-forme intégrant le matériel et le logiciel et orchestrant le tout de manière automatisée.
Une place de marché pour PureSystems
IBM lance la place de marché PureSystems Centre (proposant des Patterns ou applications que les clients peuvent acheter, déployer et que le système saura donc manager et superviser. Et 150 applications sont déjà optimisées et disponibles pour ces plates-formes.
Bien entendu, Big Blue n’a pas oublié ses partenaires.
Les intégrateurs, revendeurs et distributeurs seront accompagnés pour vendre des solutions plutôt que des produits, et pour intégrer différemment et plus vite avec une forte valeur ajoutée désormais exigée par les entreprises. Une nouvelle manière de concevoir des offres avec un cycle de vente lui aussi plus rapide.
Les éditeurs (ISV) pourront développer une seule fois leur application qui fonctionnera ensuite sur les divers types de cloud (privé public ou hybride). Pourvu que l’on reste chez IBM ou sur de l’IBM… Toutefois (comme évoqué plus haut), des modèles et processus d’adaptation sont déjà outillés pour faciliter le portage des solutions existantes, et 150 ISV ont déjà franchi le pas.
Autre cible, les fournisseurs de services managés (MSP) peuvent s’équiper de ces systèmes pour proposer des services d’infrastructure ou applicatifs aux PME/PMI. « Ils pourront apporter plus de valeur ajoutée à ces clients en leur fournissant des solutions, applications et workloads managés plutôt que des infrastructures,» affirme IBM.
Des programmes de formation, de marketing et d’accompagnement techniques PureSystems accompagneront ces lancements. Et les intéressés accèderont au support fourni par plus de 30 Innovations Centers d’IBM dans le monde.
Dans quelques semaines, des ateliers de vente, de déploiement et d’installation des PureSystems seront également accessibles. Les partenaires pourront également y tester leurs applications.
Enfin, des commissions sont également prévues pour des signatures de contrats IBM Global Financing.