Plus que jamais, les entreprises et les DSI sont à la recherche de technologies agiles, performantes et simples à utiliser. Dans ce contexte, force est de constater que la majorité des fournisseurs du marché tendent à faire évoluer leurs offres pour les rendre accessibles au plus grand nombre. En effet, la technologie pour la technologie ne veut rien dire. Cette dernière doit répondre à des besoins métiers et être utilisée rapidement par des utilisateurs fonctionnels. En ce sens, il est fondamental de proposer des outils de nouvelle génération qui permettent de s’affranchir de paramétrages complexes.
Par Emmanuel DERRIEN, Fondateur de QUAL’NET
L’heure n’est donc plus au lancement de grands projets stratégiques, synonymes de déploiements complexes et progressifs sur de nombreuses années. Nous sommes désormais entrés dans l’ère de l’agilité où les notions d’accessibilité et de déploiement rapide sont la règle. Bien entendu, un tel dispositif est plus ou moins évident à mettre en place en fonction du type de technologies concernées. Ainsi, les middlewares ont longtemps été cantonnés à une approche très technique, qui a freiné leur utilisation dans les entreprises du middle market à la recherche de solutions plus simples et ergonomiques.
Pour autant, ces derniers vivent aujourd’hui une véritable révolution. Cela s’explique notamment par l’émergence d’acteurs de nouvelle génération et par la maturité des offres d’éditeurs visionnaires. La GED et le Workflow ne sont donc plus des « gros mots techniques », mais des axes de productivité plébiscités par les DSI. La principale cause de cet engouement par les entreprises du middle market s’explique par l’approche concrète des solutions proposées qui permettent de mettre en œuvre des applications très opérationnelles prenant en compte des fonctionnalités clés.
Il ne s’agit donc pas de lancer des déploiements complexes et des projets pharaoniques, mais de revenir aux fondamentaux recherchés par les entreprises. Ainsi, l’approche « boite à outils » prend tout son sens et permet de lancer des projets réalistes sur tous types de processus métier : qualité, formation, achat… Tout est alors possible et réalisable dans un timing et un cadre budgétaire définis.
L’autre avantage de ce type d’approche consiste à limiter les développements spécifiques. Dès lors, les outils de nouvelle génération tirent parti des méthodologies agiles qui contribuent à se passer de phases de développement complexes. En moyenne, plus de 95 % du paramétrage est réalisable sans aucun code ; les 5 % restants étant en général ouvert pour intégrer du code. Ce mix entre développement agile et traditionnel permet donc aux directions des systèmes d’information de bénéficier du meilleur des deux approches.
Le BPM et la GED sont donc désormais accessibles à tous les acteurs économiques qui peuvent lancer aisément des applications collaboratives. Cela leur permet d’optimiser leur productivité, d’améliorer la qualité de traitement de leur processus et de gagner en performance.