L’opérateur néerlandais KPN vient d’annoncer la cession à Bouygues Telecom de sa filiale française et donc de son MVNO Simyo. Un opérateur mobile virtuel qui tire sa révérence… pour ouvrir grand la porte à une constellation de successeurs ?
La filiale française de l’opérateur télécoms néerlandais KPN, qui exploite le MVNO Simyo, spécialisé dans le low cost en France depuis 2009, passe sous le gonfalon de Bouygues Telecom, dont il exploitait jusqu’ici le réseau mobile.
La migration des 180 000 abonnés titulaires de cartes prépayées avec recharge automatique devrait être effective aussitôt la transaction finalisée. A cet égard, les deux parties, par la voie d’un communiqué, évoquent « la fin de l’année », sans dévoiler les sommes engagées dans la procédure.
KPN restreint ainsi son champ d’action dans l’Hexagone, mais garde des vues sur les marchés ethniques, concentrant à cet effet ses efforts sur le dénommé Ortel Mobile, spécialiste des appels à l’international depuis les réseaux d’Orange.
Un opérateur mobile virtuel de perdu, dix de retrouvés ? Quand l’arrivée de Free Mobile n’est plus qu’une question de jours, le développement concomitant des forfaits low cost ont contribué à démocratiser ces nouveaux acteurs du marché de la téléphonie mobile.
En ce sens, les statistiques de l’ARCEP mettent en lumière une fulgurante montée en puissance de La Poste mobile, Zéro Forfait, Prixtel et consorts : 12% du marché au dernier pointage de décembre (plus de 7 millions de lignes ouvertes), contre 10,65% deux mois plus tôt.
Certains groupes de distribution se sont lancés dans l’aventure, avec à la clé un succès mitigé. Virgin s’est affirmé comme un fournisseur alternatif prisé du consommateur, quand la Fnac s’est cassé les dents.
(prochainement ChannelBiz) croient savoir qu’une opération similaire de retrait de KPN devrait se faire dans leur contrée, mais là ce sont Orange ou Vodafone qui tiendraient la corde pour la reprise de Simyo.