Les critères de réussite
3 conditions sont essentielles : avoir le bon casting ; bien gérer son client ; bien gérer le changement.
Lorsque le chantier de renouvellement est lancé, dans le cadre de la gestion de projet (PMO), on observe un recours assez fréquent à la recherche de profils externes à l’entreprise.
Or, la sous-traitance n’est pas la solution à tous les problèmes. Il arrive assez fréquemment lors de l’arrivée d’un nouveau DSI dans une société, qu’il identifie des lacunes dans certaines compétences et qu’il envisage un recours brutal à la sous-traitance pour diminuer les coûts par un facteur important. Cela se produit lorsque la DSI n’est perçue que comme un centre coûts. Pourtant, on ne devrait jamais sous-traiter un problème, au risque de faire une fuite en avant dangereuse.
Dans certains cas, quand il apparaît que le chantier sera douloureux à mener, ce recours à des compétences externes permet au DSI de s’affranchir d’un certain nombre de craintes et de diminuer les risques. Dans un contexte interne difficile à gérer ou lorsque la culture d’entreprise laisse entrevoir de nombreux freins, cette pratique permet au DSI d’aller plus vite plus fonceur et également de bénéficier de l’expérience des chantiers de renouvellement réalisé chez ses pairs», déclare Julien Escribe, qui ajoute : « C’est souvent le cas lors de la mise en place d’un nouvel ERP, où la DSI va fréquemment avoir recours aux compétences de son intégrateur.
Les changements induits par le renouvellement ont un impact sur la DSI elle-même, puisque cela nécessite de faire évoluer les compétences. La gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPCE) doit permettre d’anticiper un renouvellement du SI et les impacts sur l’entreprise, ce qui oblige à se poser les bonnes questions et aussi à regarder attentivement la pyramide des âges de la DSI.
Autre exemple de changement au sens strictement financier : dans un schéma traditionnel on part d’un budget de base, puis des discussions ont lieu chaque année. Désormais avec l’approche BBZ (Budget Base Zero), une nouvelle méthode budgétaire qui commence à faire son apparition dans le secteur informatique, cela induit un changement de pensée important puisque le budget n’est plus conçu par analyse des écarts au budget de l’année précédente. Le budget BBZ passe par la justification systématique de chaque dépense. S’il est bien plus contraignant pour les détenteurs de budget, il a l’avantage de générer la détection de sources d’économies de manière assez créative. Dans le contexte économique tendu qui est le notre, cette méthode est amenée à se propager.
En conclusion, je citerais Voltaire : « Pour la plupart des hommes, s’améliorer consiste à changer de défaut ». Pointons en effet une difficulté majeure : Dans un chantier de renouvellement du SI, la plus grande difficulté est de savoir à quel moment on écrit le mot fin. En effet, tous les antagonismes à l’écriture du point final vont s’agréger : le mécontentement initial des utilisateurs ; la résistance au changement des équipes internes ; la complexité des différents partenaires dont il faut intégrer les briques ou encore l’appétence de certains d’entre eux à continuer leur mission le plus longtemps possible contre facturation. Dans ces situations de changement, le DSI doit savoir garder le cap et se rappeler de l’objectif initial.
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