Oracle Open World 2011 – Larry Ellison annonce son Cloud Public

Longtemps après ses concurrents, Oracle annonce son offre de cloud public. Pas tout à fait cloud, mais très intéressant. Une occasion pour le dirigeant d’égratigner Salesforce et SAP…

Par notre envoyé Spécial à Las Vegas, José Diz

 

Les couches de bases selon L. Ellison

Dans son allocution de clôture (bien que l’événement ne soit pas totalement terminé), Larry Ellison, patron d’Oracle, a levé le voile sur le Cloud Public d’Oracle. Enfin…

« Notre cloud, à la fois Application et plate-forme, est basé sur les standards,» a-t-il lancé. « À la base de notre infrastructure Cloud, se trouvent un service Database, un service Java -au standard J2EE, le plus utilisé par toutes les entreprises, un service de Sécurité et un service Data. Au-dessus de cela se placent les applications Fusion comme CRM, HCM [Human Capital Management, gestion des ressources humaines], Talent Management ou encore Financials. Des applications auxquelles vous pouvez apporter de la personnalisation ou des extensions

Infrastructure du Cloud Oracle

Une infrastructure de base assez Logic

Le socle matériel du cloud public griffé Oracle est composé de serveurs Exalogic et Exadata pour “assurer des performances rapides, de la haute disponibilité et de la capacité à la demande.”

On retrouve WebLogic Server 11g, plate-forme JavaEE; des services de clustering et d’annuaire intégrant même le Single Sign On (SSO) à travers tous les services.

Les développeurs profitent aussi des diverses technologies Java (JSP, JSF, Servlet, EJB, JPA, JAX-RS and JAX-WS…) pour créer des pages, des composants et des services Web de contrôle de données ADF (Application Development Framework).

Il peut même choisir des frameworks comme Spring, Hibernate ou EclipseLink et son environnement (JDeveloper, Eclipse ou NetBeans).

La plate-forme pourra ensuite afficher les applications sur des ordinateurs, des smartphones et des tablettes (iOS, Android, Blackberry ou Windows 7). À noter, Fusion utilise le mode natif pour ces affichages.

Côté Base de données, Oracle 11g R2 est aux commandes. Pour plus de détails, Oracle a créé un site Web spécifique très complet.

Enfin, des outils de monitoring et de supervision seront.

Des couches et des standards

 

Les standards avant tout

Pour parvenir à ce résultat, Oracle met en avant sa technologie orientée services, sa plate-forme Fusion Middleware et ses applications Fusion qui ont demandé six années de travail à des milliers d’ingénieurs.

« Parce que nous utilisons des standards, nous pouvons intégrer simplement nos applications entre elles sous Fusion, mais aussi avec d’autres applications non-Oracle,» souligne le CEO.

« Tandis que nous utilisons BPEL, XML, SOA, Java et SQL, Salesforce utilise Apex, Force.com, AppForce… que vous ne trouvez que chez Salesforce. Et même le Java utilisé dans Heroku ne peut pas fonctionner ailleurs. Toute ligne de code Java peut être utilisée indifféremment sur une solution on-premise ou sur notre cloud. L’intégration d’application est réalisée via BPEL sur notre cloud, mais est propriétaire chez Salesforce. Méfiez-vous du faux cloud ! »