I – l’industrie informatique et télécom secouée par Google, Apple et HP
II- l’été de tous les anniversaires
III- pas de vacances pour les logiciels libres
L’industrie informatique et télécom secouée par Google, Apple et HP
De l’acquisition de Motorola par Google aux frictions liées aux licences 4G en France en passant par l’abandon de webOS par HP, le départ de Steve Jobs où la multiplication des offres mobiles illimitées sans engagement en France, résumé des principaux événements qui ont rythmé l’été 2011.
L’acquisition de Motorola par Google pour la modique somme de 12 milliards de dollars et des poussières constitue probablement l’événement le plus éclatant ahurissant de cette période estivale 2011 (avec, bien sûr, l’annonce du départ de Steve Jobs de son fauteuil de PDG d’Apple). Pour l’entreprise de Mountain View, cette acquisition vise, à travers les 17.000 brevets du constructeur américain, de protéger Android et son écosystème par ailleurs attaqué par Apple et Microsoft notamment. La bataille des brevets risque donc de s’intensifier comme celle qui oppose Apple à Samsung sur le territoire européen notamment.
Les constructeurs se cherchent face à Android
Une acquisition qui a fait bondir le patron de Nokia. Enlisé par sa chute continue sur le marché des téléphones mobiles, Stephen Elop a profité de l’événement pour tenter de rassurer les investisseurs de la pertinence à adopter l’OS Windows Phone sur ses futurs smartphones. Tout en poursuivant plus que jamais le développement de Symbian avec la version Belle. De son côté, BlackBerry espère créer l’événement, aux Etats-Unis dans un premier temps, en lançant une offre de musique basé sur son réseau BBM. Quant à Mango, la version 7.5 de Windows Phone, il commence à se dévoiler avec le HTC Titan. Reste à savoir si les consommateurs suivront. HP, en tout cas, n’y croit plus. Son PDG Leo Apotheker veut mettre fin à l’aventure de l’informatique personnelle, qui passe notamment par l’abandon des produits webOS, smartphones Palm et tablettes. Pas assez rentables.
La démocratisation de l’offre mobile illimitée sans engagement
Pour l’heure, ce qui semble les intéresser les 17 millions de mobinautes en France, ce sont les offres mobiles avec voix illimitées, voire Internet, sans engagement et à prix très raisonnables. Un segment sur lequel se jettent Bouygues Telecom avec B&You mais aussi SFR sur ses cartes prépayées tandis qu’ Orange peaufine son offre Sosh qui sera lancée prochainement. Ces forfaits, sur lesquels nombre de MVNO (qui semble enfin prendre leur envol) se sont positionnés, visent à préparer le terrain pour contrer l’arrivée de Free dans le mobile en 2012. Ce qui laisse à la filiale d’Iliad tout le temps de réajuster sa stratégie selon les offres des uns et des autres tout en préparant son avenir sur la 4G. Une bataille de plus sur laquelle Free retente le forcing en revendiquant l’étalement du paiement des licences de téléphonie mobile à très haut débit. Une stratégie qui reçoit pour l’heure un refus catégorique d’Eric Besson en charge de l’Economie numérique.
La fin de l’Internet fixe illimité?
Un point sur lequel Free et le ministre délégué trouveront un terrain d’entente est probablement celui de la question des limites de l’Internet illimité. La question est de savoir s’il faut introduire, sur les accès forfaitaires haut débit, des limites de consommation de données comme pour l’Internet mobile afin de limiter, ou faire payer, les abus. Si le gouvernement a assuré s’opposer au principe de limitation, soutenu par le discours rassurant des fournisseurs d’accès, la question est loin d’être tranchée et l’idée du bridage se profile. Le débat risque de s’intensifier dans les mois à venir et en 2012, à moins qu’il ne soit reporté après la présidentielle. La consommation de contenu en ligne se pose néanmoins face aux ressources de bande passante. En tout cas, l’opérateur Cogent la pose clairement à la justice en attaquant Orange qu’il accuse de brider les échanges.
Accélération en douceur du très haut débit
En attendant de préparer sa défense, Orange poursuit ses développements. Notamment en renforçant la présence de ses infrastructures sur le continent latino-américain dont il espère générer 1 milliard d’euros en 2015. Voilà qui boosterait ses résultats plutôt décevants sur le premier semestre. Plus égoïstement, nous préférerions l’accélération du déploiement des offres d’accès Internet en fibre optique afin d’entraîner un mouvement général vers le très haut débit adoptées par seulement 10 % des foyers éligibles, confirme l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). En conséquence, le sénateur Hervé Maurey n’a pas hésité à pousser un coup de gueule fistigeant l’Etat pour sa trop faible implication dans la politique du très haut débit. Pour y remédier, il entend présenter, à la rentrée, un projet de loi en ce sens. Parions que, entre la crise financière qui enlise l’Europe, les conflits internationaux et l’agitation propre à l’élection présidentielle, entre autres, le gouvernement aura d’autres chats à fouetter. On y reviendra…
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