Utilisation traditionnelle
Après initialisation préalable du système lors de la première mise en fonction, le processus de démarrage n’est pas des plus véloces. Au bas mot, une trentaine de secondes sont nécessaires pour atteindre l’écran de connexion. Ajoutez-y 10 secondes pour voir s’afficher le bureau et 15 secondes supplémentaires pour bénéficier d’une interface opérationnelle.
Au petit jeu des comptes, on frôle la minute, un délai non négligeable lors de déplacements durant lesquels le temps se fait une denrée rare. Pour renaître d’un coma artificiel dénommé veille, l’EliteBook est nettement plus performant. Tout au plus son réveil dure-t-il une dizaine de secondes, à moins d’avoir laissé tourner une pléthore de tâches de fond. Dans un registre similaire, l’extinction s’effectue en 15 secondes environ, sans pour autant en arriver au niveau de Mac OS ou encore des distributions Linux optimisées.
Bourré d’options, le BIOS est daté d’avril 2011. Les techniciens en herbe le mettront à jour via la partition dédiée à la restauration système. En cas de problème matériel, un outil avancé de diagnostic est disponible pour examiner en détail le processeur Core i5 à 2,6 GHz, les 4 Go de RAM ou encore le disque dur S-ATA de 500 Go. En usage classique, à savoir du traitement de texte couplé a de la navigation Internet, avec en tâche de fond un morceau de musique, le niveau sonore ne dépasse pas les 40 dB. Le ventilateur semble toutefois connaître quelques bouffées de chaleur passagères et hausse le ton, tout seul, comme un grand. Dans un environnement tel qu’un bureau, cette nuisance sonore est négligeable. Le véritable souci réside plutôt dans le souffle tiède que dégage constamment l’orifice situé sur la droite du châssis. La température a même tendance à monter en flèche à la moindre sollicitation prolongée du processeur. Un jeu de dernière génération ou un film gourmand en ressources 3D, et l’EliteBook se mue en chauffage central. Il est fortement déconseillé de le conserver trop longtemps sur ses genoux, encore moins entre ses cuisses, auquel cas une surchauffe pourrait survenir.
Passé un assistant de démarrage qui règle entre autres les paramètres réseau et les sessions utilisateur, le bureau bien connu de Windows 7 se révèle au grand jour. Il s’agit de l’édition professionnelle, en version 64-bit. Les programmes conçus pour des architectures 32-bit s’y complairont, mais avec des performances limitées. En farfouillant dans les menus d’une interface claire et abordable, on découvre une offre logicielle complète, sans fioritures ni extras ralentissant le système. La suite antivirus Norton fournie par défaut se comporte idéalement. Elle fait son travail sans bombarder l’utilisateur de notifications à tout va. Peut-être changera-t-elle d’avis au moment de renouveler la licence.
Aux quelques outils de présentation, de lecture multimédia et d’optimisation système, s’adjoint la suite bureautique Office 2010, un produit signé Microsoft. La firme de Redmond ne déroge pas a la règle et propose une version retravaillée, versatile, orientée cloud, pour une productivité prétendument accentuée. Pour renforcer la sécurité des fichiers ainsi générés, une module de cryptage par algorithme 256-bit fait son apparition et s’inscrit dans une suite de solutions logicielles intégrées par HP à son EliteBook. A ses côtés, on retrouve une option de protection de l’ordinateur par reconnaissance faciale. Un lecteur d’empreintes digitales ajoute une troisième dimension dans la course à la protection des données. Il suffit de scanner au préalable plusieurs de ses doigts pour assurer un fonctionnement optimum. L’équipement relève plus du gadget que de l’innovation, mais qu’importe, tant qu’il remplit son rôle.
Parmi les applications de l’écosystème HP, l’une enclenche un réglage au vol du Bluetooth, du Wi-Fi et du pavé tactile. Elle fonctionne en tandem avec le Power Assistant, lequel se charge d’optimiser l’autonomie de la batterie en définissant des profils. Mais que serait l’EliteBook sans le Connection Manager et ses notifications qui deviennent vite incontournables ? Un ordinateur des plus communs. Ce n’est pas tant que le logiciel sus-cité confère à la machine des super-pouvoirs. Simplement, sans extravagance, HP parvient à marquer de son empreinte Windows 7 avec cette surcouche.
En deux clics, le réseau sans fil est opérationnel, au même titre que les connexions Bluetooth. Le Wi-Fi 802.11n tient son rang avec brio et offre un débit maximal avec le point d’accès en Wi-Fi à la norme g utilisé pour le test. La récupération d’un fichier hébergé sur un serveur distant s’effectue à plusieurs mégaoctets par seconde, pour peu que l’infrastructure réseau elle-même suive. Le refrain se poursuit avec le Bluetooth. Faute d’un casque compatible, l’AD2P passe a la trappe. Pas les smartphones des collègues. Tous les appareils à proximité sont détectés : la sensibilité est satisfaisante et les taux de transfert, loin d’être mirobolants, suffisent a envoyer sans peine à sa voisine de bureau un mot d’amour ou la photo du chat de la voisine.
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