La stratégie indirecte de Google à l’assaut du Cloud
Un programme couronné de succès
Le programme partenaires, porté sur les fonds baptismaux en janvier 2009, a porté ses fruits. Google revendique ainsi avoir recruté pas moins de 2 500 partenaires dans 70 pays, dont 800 dans la région EMEA et une centaine en France. « Les partenaires sont au centre de notre stratégie », martèle Pascal Pignon qui cite notamment – à tout seigneur, tout honneur – de grands System Integrators tels que Capgemini, Accenture ou CSC, VARs, des « Software/solution vendors », des intégrateurs locaux, sans oublier les ISP et opérateurs (Vodafone, Verizon, Softbank, Tata,…)
La dernière annonce en date concernant le programme partenaires a trait à la naissance d’un programme de certification individuel, baptisé « Google Apps Certified Deployment Specialist ». Il certifie les individus sur leurs capacités à migrer, configurer et déployer Google Apps. Le programme est décrit sur certification.googleapps.com. Les candidats à cette certification doivent s’engager via un QCM en ligne.
Avant de passer la main à la présentation de cas clients emblématiques du rôle de l’écosystème partenaires dans la réussite de projets d’envergure (Sncagent3a via gPartner et Malakoff Mederic avec comme partenaire Revevol), Pascal Pignon a tenu à conclure en résumant la stratégie et les opportunités de sa division. Il constate une accélération sensible du Cloud. « Les partenaires ont commencé à investir de façon conséquente, explique-t-il, car ils ont compris que les opportunités sont réelles et qu’ils peuvent s’appuyer chez nous sur des offres matures. D’autant que notre programme partenaires avait d’emblée été pensé pour ce nouveau modèle ». Il ajoute que l’ambition de sa firme est de permettre aux partenaires de mieux maitriser leur relation client et la facturation, de mieux leur faire comprendre qu’avec le Cloud le revenu – revente de licences et de services – devient récurrent. Et il enfonce une dernière fois le clou de l’indirect : « la stratégie de Google est indirecte (même si certains clients sont encore gérés en direct) et nous avons une vraie volonté de passer à 100% sur certains segments de clientèle (voir l’interview vidéo que Pascal Pignon nous a accordée). »