par Camille Gombault, chef de produit Marketing, XIRING
Lorsqu’il s’agit d’accepter le paiement par carte bancaire, le pharmacien, comme tout commerçant, fait face à la problématique, purement monétique, de devoir s’équiper d’un appareil d’acceptation bancaire –un Terminal de Paiement Electronique- souvent raccordé à une ligne téléphonique dédiée avec appels surtaxés vers les serveurs d’autorisation, de télécollecte ou téléparamétrage. La révolution des télécommunications IP, passant par Internet, change la donne en permettant des gains de temps sur les appels vers les serveurs bancaires et la suppression des tarifications liées aux numéros spéciaux.
Cette nouvelle donne du réseau des télécommunications offre de nouvelles perspectives : architecture différente pour plus de flexibilité et de services, rapidité des transactions, consultation en ligne et en temps réel, etc… Il est même envisageable de dématérialiser les tickets commerçants (le ticket client restant obligatoire pour confirmer le bon déroulement de la transaction) en les rendant accessibles à tout moment sur un serveur distant sécurisé, ce qui peut représenter 25 rouleaux de papier économisés chaque année pour le commerçant (et la planète). Cette dématérialisation permet en outre une recherche informatique simplifiée en cas de doute ou de litige.
Depuis quelques années maintenant, la grande distribution, toujours précurseur dans l’optimisation du passage en caisse et des processus de paiement, a initié de nouvelles pratiques où le porteur de carte (le client) décharge l’employé de caisse d’une partie de la manipulation nécessaire au paiement. Il est désormais naturel, pour chacun de nous, d’insérer notre carte bancaire dans le terminal de paiement et de saisir notre code secret. Ce type d’approche peut parfaitement être envisagé en pharmacie ou dans un petit commerce, pour peu qu’un système informatique soit déjà en place. Avec une telle solution, le terminal de paiement, tourné vers le client, permet une meilleure intégration physique sur le comptoir, et donc une meilleure ergonomie et utilisation de l’espace.
Une autre limitation rencontrée lors de l’utilisation des systèmes traditionnels dits autonomes est qu’il n’y a aucun lien entre la facturation et le paiement. Dans le contexte d’une pharmacie, la partie facturation, incluant le traitement de la carte Vitale, et la partie paiement, à l’aide d’une carte bancaire, suivent chacune leur propre cinématique et seule une action humaine permet de rapprocher les deux mondes. Il est aujourd’hui possible de réconcilier ces deux univers avec un seul poste de pilotage basé sur le PC au comptoir et son logiciel métier.
Dans cette optique, de nouvelles offres dans le paiement en pharmacie par carte bancaire émergent actuellement, respectueuses de l’existant sans requérir de changement d’acquéreur et résolument plus orientées vers l’utilisateur et l’efficacité opérationnelle .