Christine Lagarde (ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie), Eric Besson (ministre délégué à l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique) et Frédéric Lefebvre (secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, etc.) se sont félicités de voir la candidature de Paris retenue comme lieu potentiel d’exposition du Mobile World Congress (MWC) à partir de 2013. La GSM Association, organisatrice du salon, vient effectivement de retenir quatre villes pour accueillir les prochaines éditions de l’événement : Barcelone, Milan et Munich, en plus de la capitale française.
Salon dédié à l’industrie de la téléphonie mobile (ex-GSM World et 3GSM), le MWC se déroule à Barcelone, après avoir eu lieu pendant plusieurs années à Cannes. Ce salon mondial de référence pour les professionnels, qui attire chaque année plus de 50.000 visiteurs sur trois jours, va prochainement ouvrir ses portes sur la colline de Montjuic (haut lieu de l’Olympisme) pour l’édition 2011, du 14 au 17 février (avec les premières conférences données à la presse à partir du 13).
On comprend donc l’appétit de Paris pour accueillir un tel événement. Un intérêt d’autant plus motivé que la ville sélectionnée sera labellisée « Capitale Mondiale du Mobile » et ce, au moins jusqu’en 2017, durée de la concession de la GSMA.
1,2 milliard d’euros de retombées économiques
Pour cela, le vainqueur devra être en mesure d’organiser un festival grand public et ouvrir un centre polyvalent afin d’accueillir un musée, mais aussi des espaces d’échanges et d’innovations en direction des particuliers. Il s’agira en fait d’élargir au grand public l’accès à un salon jugé par trop confiné au monde professionnel. En d’autres termes, faire du MWC le salon de l’Auto du téléphone mobile. A la clé, 1,2 milliard d’euros de retombées économiques sur 5 ans (estimation de la GSMA), et le prestigieux label.
En outre, l’accueil du MWC s’inscrirait parfaitement dans le cadre du plan « France numérique 2012 » du gouvernement et positionnerait la France comme pays européen leader dans le secteur des nouvelles technologies.
« La candidature de Paris conjugue les efforts des services de l’Etat et des collectivités territoriales, afin d’élaborer un dossier commun : celui-ci a tout particulièrement mis en avant le cadre unique de notre capitale, dont pourraient se prévaloir GSMA pour le lancement de cet ambitieux projet, se réjouissent les ministres dans leur communiqué commun. Les qualités de nos infrastructures de transport [sic] et d’accueil, le potentiel d’innovation formidable porté par les pôles de compétitivité Cap Digital et Systematic et le tissu de PME dynamiques présents sur notre territoire ont attiré toute l’attention de GSMA, qui sélectionnera la ville lauréate au début de l’été. »
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