Avec un chiffre d’affaires de 10,27 milliards d’euros au troisième trimestre 2010, Nokia améliore ses résultats de 5 % par rapport à 2009. L’essentiel provient de l’offre matérielle et des services qui représentent à eux seuls près de 7,2 milliards d’euros. Sur la période, le constructeur a vendu 110,4 millions de téléphones, soit une hausse annuelle de 2 % mais une légère baisse (-1 %) par rapport au 2e trimestre 2010.
L’activité équipementier Nokia Siemens Network frise elle les 3 milliards, soit une hausse de 7 %. Mais la progression la plus spectaculaire provient de l’activité cartes de Navteq: +52 %. Pour un chiffre d’affaires modeste (par rapport au reste des résultats) de 252 millions d’euros.
Dès lors, Nokia finit le trimestre avec un bénéfice de 529 millions d’euros (contre une perte de 559 millions un an plus tôt). Mais avec une faible marge de 4 %. Le virage smartphone semble porter ses fruits. Reste à vérifier que les lancements récents (N8, C7 et C5-3) iront bien dans le même sens.
Voilà qui explique peut-être pourquoi Nokia annonce le licenciement de 1 800 employés dans le monde. Faut-il pour autant y voir la patte de Stephen Elop qui a pris les rennes de l’entreprise finlandaise le 21 septembre dernier? En tous cas les cadres continuent de fuir l’entreprise. Après Anssi Vanjoki, qui a quitté ses fonctions de vice-président peu après la nomination de Stephen Elop, on apprend le départ de Lee Williams, directeur général de la fondation Symbian, qui démissionne également. C’est le directeur financier de la fondation, Tim Holbrow, qui prend sa succession.