Tout frais, tout neufs : les nouveaux disques durs de Western Digital s’appellent, comme leurs prédécesseurs chez le fabricant, les VelociRaptor. Mais tout est nouveau ou presque dans cette nouvelle gamme pour l’heure composée de deux modèles offrant respectivement des capacités de stockage de 450 Go et 600 Go.
A la norme SATA 3.0 (6 Gb/seconde), ils mettent en avant, comme leur nom le laisse augurer, leurs performances. Ils affichent en effet une vitesse de rotation de 10 000 tours/minute, soit selon le fabricant américain un gain de performances de 15% par rapport à la précédente génération. Ce, d’autant plus qu’ils sont loin de lambiner en ce qui concerne le débit en écriture : il s’établit à 145 Mo/s contre 136 Mo/s pour les “anciens” VelociRaptor.
Insistant sur le fait que seuls les marchés professionnels sont dignes de ces performances hors normes, WD affirme en outre qu’ils sont plus résistants dans un environnement à cycles d’usage élevé. Que leur MTBF (durée moyenne ou durée de vie entre deux pannes) peut grimper voire franchir les 1,4 millions d’heures d’utilisation ! Excusez du peu…
Mais ça n’est pas tout. WD pousse aussi l’argument de la consommation énergétique optimisée avec, à la clé, une technologie maison baptisée « IcePack » sur châssis 3,5 pouces. Le gage selon le constructeur d’un maintien idéal, à basse température, du VelociRaptor.
Tout cela, me direz-vous, doit se payer grassement sur la facture finale ? Et bien pas tant que cela, si l’on considère que l’élasticité des prix dans ce segment business n’est pas si élevée depuis l’avènement de la crise mondiale. Ainsi, les modèles en version 3,5 pouces, avec châssis IcePack, s’affichent aux tarifs respectifs de 263 euros (modèle de 450 Go) et de 299 euros (600 Go). Quant aux modèles 2,5 pouces, ils sont encore en phase de tests approfondis et devraient débouler sur le marché, si tout va bien, au cours du deuxième trimestre 2010 à des tarifs qu’on nous promet encore « raisonnables »… Wait and see !