Nom de baptême de ces processeurs à six cœurs, gravés en 32 nm, pour les serveurs x86 et les stations de travail : les Xeon 5600. Des puces hexacœurs pour une promesse identique, mais à chaque fois renouvelée : des performances accrues, que ce soit en termes de virtualisation, de rendement électrique et bien sûr de puissance de calcul.
Des processeurs qui, selon la firme américaine, embarquent la deuxième génération de transistors, dotés de portes métalliques et offrant une très grande permittivité électrique (”high k”). La vocation de cette techno dernier cri est d’autoriser une coupure sélective de l’alimentation des différents cœurs afin d’offrir à ces puces un bien meilleur rendement énergétique.
Résultat évoqué par Intel : les 13 processeurs de la famille Xeon 5600 affichent (afficheraient) jusqu’à 60% de gains de performances par rapport à la précédente génération elle aussi pourtant gravée en 32 nm (Xeon 5500). Ils offrent « nativement » des fréquences d’horloge comprises entre 2,93 et 3,33 GHz pour une puissance de dissipation thermique (PDT) comprise entre 95 et 130 Watts suivant les modèles*.
S’agissant du traitement des données, le dernier cru des Xeon intègre la technologie Turbo Boost. De quoi permettre une modulation, aussi précise que possible, des performances du processeur au gré des besoins des utilisateurs. Pour cela, le Turbo Boost se montre en mesure d’accroitre unilatéralement la fréquence de l’horloge d’un ou de plusieurs des 6 cœurs à l’ouvrage…
N’oublions pas par ailleurs que l’Hyper Threading reste de la partie et permet que chacun des 6 cœurs puisse traiter parallèlement des données sur deux threads (deux lignes de front). Côté sécurité, les Intel Xeon 5600 embarquent le nouveau jeu d’instructions de chiffrement Intel AES-NI (Advanced Encryption Standard New Instructions). Le fondeur rappelle que ce chiffrement permet là encore une accélération sensible des performances cryptographiques dans et pour les applications. En outre, la technologie d’exécution Intel TXT (Trusted Execution Technology) est également embarquée, qui assure la sécurisation des données au niveau des applications en transit d’un serveur « virtualisé » à un autre.
Les premiers serveurs tirant parti de cette nouvelle série Xeon 5600 devraient commencer de débouler courant avril et devraient sans surprise se retrouver au cœur (c’est le cas de le dire…) des serveurs x86 et stations de travail des plus grands constructeurs américains et asiatiques, de Cisco à Dell, en passant par HP, IBM, Fujitsu ou Oracle.
* Précisons que les fréquences d’horloge des versions à quatre cœurs vont de 2,66 à 3,46 GHz pour une PDT comprise entre 80 et 130 Watts. Et que les moutures basse tension des nouveaux chips affichent une PDT de 60 et 40 Watts pour les hexacoeurs et 4 cœurs Xeon 5600.
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