Les rumeurs allaient bon train. Elles viennent d’être confirmées par les faits. Non, je ne parle pas du couple formé par Marie Drucker et Gad Elmaleh, mais de l’arrêt beaucoup plus significatif annoncé hier par Cisco de la production de solutions d’accès Wimax. Car, quand bien même le géant américain aux domaines de compétence désormais extrêmement larges a assuré qu’il comptait poursuivre la distribution de passerelles alternatives Wi-Fi ou femtocell auprès de ses clients et partenaires qui l’avaient suivi sur ce chemin, la firme dirigée par John Chambers a trouvé son intérêt dans l’arrêt pur et simple du Wimax, au profit du LTE. Un LTE, souvent baptisé 4G, dont le potentiel est, de l’avis de beaucoup de spécialistes, infiniment supérieur. Ce, peu de temps après que Cisco se soit rendu maitre de Starent Networks et même si, à l’automne 2007, Cisco s’était porté acquéreur d’un spécialiste du Wimax avec Navini Networks, pour la modique somme de 330 millions de dollars !
Wimax, morne plaine !
La vérité du marché s’est imposée en l’espèce à Cisco, car en dehors de Clearwire (opérateur Wimax détenu majoritairement par Sprint Nextel), la technologie tant vantée autrefois par Cisco, mais aussi par Intel (pour ne citer qu’eux) n’a jamais réussi à réellement décollé de l’autre côté de l’Atlantique, et l’Europe n’a pas vraiment fait mieux… Qui plus est, d’autres fabricants – à commencer par le finlandais Nokia au début de l’année dernière – s’étaient déjà désengagés ou avait exprimé un profond désintérêt vis-à-vis de la technologie Wimax. Un constat d’échec qui n’avait pourtant pas altéré la conviction de certaines édiles locales Françaises, dans les régions peu ou pas concernées par l’ADSL et la fibre, et qui croyaient dur comme fer dans l’explosion à terme du Wimax !
Certains analystes continent cependant à croire dans l’avenir – certes moins rose, mais tout de même – de cette technologie, le Wimax Forum recensant du reste pas moins de 555 réseaux ayant adopté la « norme » 802.16 dans pas moins de 147 pays. Les dits analystes, dans le communiqué du Wimax Forum, indiquent que la couverture mondiale du Wimax pourrait même s’étendre à pas moins d’un milliard d’habitants d’ici 2011 ! Car les pays en voie de développement restent sous-équipés en réseaux à haut débit (et en réseaux tout court d’ailleurs). Dans ce cadre, l’exploitation du Wimax reste envisageable pour couvrir des zones blanches, voire grises. Pari adopté chez nous par exemple par l’opérateur Altitude Telecom.
Et puis n’oublions pas que si Cisco se sépare du Wimax, d’autres équipementiers et spécialistes de ce type de réseaux, n’ont pas dit leur dernier mot. Des acteurs de taille, tel Alvarion, persistent et signent; Ils croient fermement dans l’intérêt immédiat, mais aussi à moyen et long termes du Wimax. Alvarion ne s’était-il pas félicité récemment d’avoir déployé un millier de stations de base Wimax en Espagne ?!
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