Tout le monde se doutait qu'après le départ, officialisé il y a une semaine, de Scott Mc Nealy, le sort du CEO, Jonathan Schwartz, était scellé. Pas de place pour lui au sein de la nouvelle organisation. Et chez Oracle, on n'a pas coutume de maintenir en poste les dirigeants des sociétés acquises - comme en témoigne par exemple le cas de JD Edwards, Siebel, PeopleSoft. En outre, le courant semblait passer on ne peut plus mal entre lui et Larry Ellison.
"La transaction est close. Avec le passage de ce cap, je peux de nouveau parler librement", écrit Jonathan Schwartz. . "Greg Papadopoulos [*], l'une des personnes les plus brillantes qu'il m'ait été donné de rencontrer, disait ceci: toute technologie finit par devenir un objet à la mode. C'est tout à fait vrai pour l'informatique [computing] et les télécoms. A cette loi, j'aimerais ajouter ce simple corollaire: l'industrie des technologies continue d'être toujours plus intéressante. Ce fut vrai durant toute ma vie."
Et d'inviter les salariés de Sun à prendre de ses nouvelles de sa vie future via... Twitter. On n'en saura pas plus pour le moment.
L'histoire retiendra que Jonathan Schwartz, choisi par Scott Mc Nealy en 2006, a été appelé à la rescousse pour prendre la direction exécutive, à une période où Sun était traversé par des turbulences et des doutes sur ses orientations - période où il était également de bon ton, pour bien appliquer les règles de la nouvelle gouvernance, de dissocier les rôles de CEO (directeur général, exécutif) et 'chairman' (président du conseil d'administration).
L'histoire retiendra que JS a plutôt honnêtement bien rempli sa mission, même si des questions de fond restaient toujours en suspens sur certains axes stratégiques (comme l'opportunité de continuer à investir ou non sur les processeurs UltraSparc, en maintenant au mieux le partenariat avec Fujitsu).
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[*] Greg Papadopoulos est une des figures quasi-mythiques de Sun, même s'il n'a rejoint la firme qu'en 1994, comme CTO, après avoir travaillé chez HP notamment. Cet ancien du MIT est à l'origine de la théorie du 'Redshift', soutenant que les marchés 'high tech' s'inscrivent dans des cycles, découlant de la fameuse Loi de Moore (sur la puissance des calculateurs).
Tout le monde se doutait qu’après le départ, officialisé il y a une semaine, de Scott Mc Nealy, le sort du CEO, Jonathan Schwartz, était scellé. Pas de place pour lui au sein de la nouvelle organisation. Et chez Oracle, on n’a pas coutume de maintenir en poste les dirigeants des sociétés acquises – comme en témoigne par exemple le cas de JD Edwards, Siebel, PeopleSoft. En outre, le courant semblait passer on ne peut plus mal entre lui et Larry Ellison.
« La transaction est close. Avec le passage de ce cap, je peux de nouveau parler librement », écrit Jonathan Schwartz. . « Greg Papadopoulos [*], l’une des personnes les plus brillantes qu’il m’ait été donné de rencontrer, disait ceci: toute technologie finit par devenir un objet à la mode. C’est tout à fait vrai pour l’informatique [computing] et les télécoms. A cette loi, j’aimerais ajouter ce simple corollaire: l’industrie des technologies continue d’être toujours plus intéressante. Ce fut vrai durant toute ma vie.«
Et d’inviter les salariés de Sun à prendre de ses nouvelles de sa vie future via… Twitter. On n’en saura pas plus pour le moment.
L’histoire retiendra que Jonathan Schwartz, choisi par Scott Mc Nealy en 2006, a été appelé à la rescousse pour prendre la direction exécutive, à une période où Sun était traversé par des turbulences et des doutes sur ses orientations – période où il était également de bon ton, pour bien appliquer les règles de la nouvelle gouvernance, de dissocier les rôles de CEO (directeur général, exécutif) et ‘chairman’ (président du conseil d’administration).
L’histoire retiendra que JS a plutôt honnêtement bien rempli sa mission, même si des questions de fond restaient toujours en suspens sur certains axes stratégiques (comme l’opportunité de continuer à investir ou non sur les processeurs UltraSparc, en maintenant au mieux le partenariat avec Fujitsu).
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[*] Greg Papadopoulos est une des figures quasi-mythiques de Sun, même s’il n’a rejoint la firme qu’en 1994, comme CTO, après avoir travaillé chez HP notamment. Cet ancien du MIT est à l’origine de la théorie du ‘Redshift’, soutenant que les marchés ‘high tech’ s’inscrivent dans des cycles, découlant de la fameuse Loi de Moore (sur la puissance des calculateurs).
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