Par notre envoyé spécial à Los Angeles, David Feugey
La plate-forme de cloud computing de Microsoft, Windows Azure, propose quelques avantages qui lui permettent de se différencier des offres concurrentes.
Tout d’abord, les applications sont déployables aussi bien sur des serveurs locaux, que des clouds publics. De plus, l’ensemble des langages de la plate-forme .NET peut être utilisé pour le développement des applications… y compris Visual Basic. Le tout s’architecture autour des technologies de la compagnie : fonctionnement sous Windows Server, développement avec Visual Studio, etc.
Windows Azure disponible le 1er février 2010
Lors de la séance d’ouverture de la PDC09 de Los Angeles, Ray Ozzie chief software architect chez Microsoft, a dévoilé le calendrier de Windows Azure. Il sera mis en production le 1er janvier prochain, les offres commerciales devant être accessibles le 1er février 2010. Des datacenters seront mis en route aux États-Unis, puis – courant 2010 – en Europe et en Asie.
Bob Muglia, président server and tools business chez Microsoft, a fait le point sur les diverses avancées qui sont ou seront prochainement intégrées à Azure.
La plus importante est sans conteste le support des machines virtuelles Windows Server, qui permettra aux développeurs de créer leurs propres images système, comprenant éventuellement des applications spécifiques. Il sera également possible d’accéder à un espace disque dédié depuis les machines virtuelles. Avec cette double annonce, Microsoft concurrence (presque) directement les fournisseurs de serveurs virtualisés.
SQL Azure, un «database as a service»
L’ouverture vers des technologies tierces (PHP, Zend, MySQL, Java…) commence également à porter ses fruits. Ainsi, WordPress est disponible pour Azure (WordPressOnAzure), alors même qu’il utilise PHP, MySQL et le serveur web Apache ! Même constat avec SugarCRM, une autre application PHP, qui fonctionne parfaitement sous Windows Azure.
Enfin, SQL Azure se veut un véritable service de bases de données (database as a service), offrant des possibilités de synchronisation avec les bases de données locales. Les applications Azure pourront également se connecter à des sources de données présentes sur des serveurs tiers. Les développeurs pourront ainsi conserver leur infrastructure actuelle et mettre en place une offre Azure, qui travaillera sur le même ensemble de données. Voilà qui permettra de migrer en douceur d’un modèle client-serveur classique vers le cloud computing.
« Microsoft assure la convergence vers une plateforme de développement commune pour les serveurs et les services », confirme Bob Muglia. « Au travers de cette convergence, Microsoft permet aux développeurs de continuer d’utiliser les technologies et les outils familiers comme Visual Studio et le framework .NET, ainsi que des outils tiers comme Eclipse, pour créer et rentabiliser leurs applications aussi bien sur des serveurs que sous la forme de services dans le cloud. »
Bob Muglia, Président server and tools business chez Microsoft.
Article initialement publié sur Silicon.fr