De son côté, Rokus Van Iperen, Directeur Général d’Océ, souligne qu’en tenant compte de la dette et autres obligations, l’accord valorise Oce à environ 1,5 milliard d’euros. Au total, la somme déboursée devrait tourner autour de 1,1 milliards d’euros pour les actions, à laquelle il conviendra d’ajouter la reprise de la dette. S’agissant de la répartition des activités, Océ pourrait se concentrer sur le développement du grand format et des copieurs à haute vitesse.
Et n’oublions pas qu’Océ propose aussi des solutions logicielles de traitement de workflow en mode centralisé ou distribué, ainsi qu’une offre complète de conseils, d’externalisation et de services de maintenance autour de ses produits.
Konica Minolta pas gâté…
Selon Reuters, les analystes seraient favorables à cette opération (et l’action d’Océ s’est bien entendu envolée) mais resteraient divisés sur l’éventualité d’une contre-offre qui pourrait émaner de HP (bien qu’il vient à l’instant de faire lui aussi ses courses dans un autre domaine) ou de Kyocera. Les analystes estiment en outre que l’opération s’avère positive pour Canon, tandis qu’elle est plutôt envisagée comme négative pour Konica Minolta, partenaire commercial jusqu’ici d’Océ. Le concurrent japonais de Canon dans le domaine de l’impression pourrait en effet voir ses produits évincés par ceux de la firme qui a pris possession d’Océ. Les principaux actionnaires et le Conseil d’administration de ce dernier ont d’ores et déjà approuvé l’opération. L’opération devrait s’achever, au plus tard, au premier trimestre 2010 et les deux marques devraient perdurer…
Au cours du premier trimestre 2009, Océ avait réalisé un chiffre d’affaires de 658 M€ – dont 489 M€ de revenu récurrent – pour un bénéfice net de 15,3 M€.