Le projet de réorganisation de l’entreprise en France, évoqué en filigrane depuis quelques temps dans la stratégie de Lexmark, s’inscrit en effet dans le cadre d’un plan de transformation à l’échelle mondiale. Un plan annoncé le même jour par le groupe qui prévoit en tout d’impacter environ 800 postes dans le monde.
Objectif évoqué pour cette restructuration : « permettre à l’entreprise de s’adapter aux difficultés croissantes du marché de l’impression, en recul de près de 25% en 2009, et dont les perspectives de reprise en Europe ne permettent pas d’espérer un retour au niveau de 2007 dans les deux prochaines années. »
D’où la nécessité, dit la direction de Lexmark, d’une rationalisation de ses activités et d’une réduction de ses dépenses d’exploitation et l’amélioration de sa productivité. Cette restructuration implique la réorganisation et le renforcement des fonctions de support dans la zone Europe tout en conservant un centre d’expertise à Orléans. Selon le fabricant, elle doit lui permettre de préserver sa compétitivité tout en garantissant le meilleur niveau de services à ses clients. Ce que ne manqueront pas de mettre en doute les syndicats présents au sein de l’entreprise en France, et notamment sur le site d’Orléans le plus impacté par la décision de la firme américaine.