Iliad et Free n’ont pas eu besoin jusqu’ici de points de vente et encore moins de ventes en boites dans la grande distribution pour devenir le deuxième FAI français (ou le troisième suivant le point de vue dont on se place). La politique de l’entreprise de Xavier Niel a toujours été s’appuyer exclusivement sur la vente en ligne et par téléphone, même si la reprise d’Alice (qui faisait exception en « se vendant » en boite dans la grande distribution spécialisée ou non) a modifié un peu les perspectives du groupe.
Aujourd’hui, le groupe s’apprêterait à ouvrir des dizaines de points de vente, sans doute aux alentours des 500 ! C’est le quotidien économique La Tribune qui le révèle dans une de ses dernières éditions, selon une « source sûre »… Une source sans doute « autorisée » (comme disait Coluche) quand on sait que La Tribune appartient au groupe Nextradio, dont deux des principaux dirigeants (Marie-Christine Levet et surtout le PDG Alain Weill) siègent au Conseil d’administration d’Iliad.
Un réseau de vente, pour quoi faire ?
A quoi serait conditionnée la constitution d’un réseau aussi dense couvrant l’intégralité de l’hexagone, et sans doute un peu plus ? A l’obtention de la quatrième licence 3G, longtemps espérée et pour laquelle Iliad a longtemps été le seul candidat en lice… Il pourrait également s’agir d’une obligation si les abonnements mobiles « en ligne » ne daignaient pas décoller…
Et, en cas d’ouverture de ces dizaines de nouvelles boutiques (à côté de celles d’Orange, SFR, Bouygues Telecom, Numericâble, etc.), on peut penser qu’Iliad ne se gênerait pas pour autoriser la commercialisation des offres Internet de Free et d’Alice, voire autoriserait enfin dans ces lieux de vente l’accès des utilisateurs au SAV, et notamment à la livraison/retour des Freebox.