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Nortel France bénéficie d’un nouveau sursis de trois mois

Nortel France ne baissera pas le rideau tout de suite. En mai dernier, le Tribunal de Commerce de Versailles avait officiellement placé la branche française de l’équipementier télécoms canadien en liquidation judiciaire, avec poursuite d’activités pour une période de trois mois renouvelables. En cette fin août, le tribunal de commerce vient de décider de prolonger de trois nouveaux mois l’activité de Nortel France.

Aujourd’hui, Nortel France est toujours à la recherche d’un repreneur pour éviter la liquidation effective de la branche française. “Il n’y a pas d’offre concrète déposée mais nous ne sommes pas inquiets car beaucoup de discussions sont en cours et la trésorerie a été revue à la hausse pour la continuité de l’activité“, a déclaré Elie Bensaci, délégué syndical CFTC de Nortel France, rapporte l’AFP.

Les difficultés rencontrées ont aussi d’importantes conséquences sociales. 467 salariés de la branche R&D sur un total de 680  employés chez Nortel Networks SA sont affectés par un plan social d’envergure, qui n’avait pas manqué de les mécontenter. En juillet dernier, des salariés grévistes avaient – on s’en souvient – menacé de faire sauter l’usine de Châteaufort, dans les Yvelines. La reprise des négociations a notamment pu avoir lieu grâce à l’intervention de Christian Estrosi, le Ministre chargé de l’Industrie.

“Beaucoup de repreneurs” s’intéressent aux technologies de Nortel

En outre, le tribunal de commerce de Versailles rendra, le 24 septembre prochain, son verdict concernant l’homologation du protocole d’accord du 21 juillet portant sur les indemnités de licenciement, décidées lors de la reprise des négociations entre les administrateurs et les salariés grévistes. Ce protocole prévoit une indemnité de 7 000 euros, quels que soient l’ancienneté ou le poste des salariés, ainsi qu’un intéressement sur les ventes des activités de Nortel.

La juridiction devrait également annoncer une nouvelle date pour le dépôt des offres des repreneurs, qui a expiré une première fois le 19 août dernier.

Nortel France ne baisse donc pas les bras et demeure malgré tout confiant en espérant pouvoir saisir la nouvelle chance offerte par le Tribunal de Commerce. “Les technologies de Nortel sont appréciées de nos clients […] et beaucoup de repreneurs s’y intéressent”, a avancé, sans citer de noms, Michel Clément, le président de Nortel Networks SA.

Article initialement publié sur ITEspresso.fr (adaptation Channel Insider)

Gérard Clech

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