En dépit de l’acquisition d’EDS l’an dernier, Hewlett Packard n’a pas été en mesure de rivaliser en la matière avec son rival IBM. HP envisage de vendre ou de cesser toute activité d’outsourcing , ce qui inclut une partie substantielle du champ d’activité EDS, firme intégrée depuis l’an dernier après son acquisition afin de concurrencer efficacement IBM.
Selon Reuters, le CEO de HP, Mark Hurd, pense en effet se retirer purement et simplement de ce segment d’activité qui à son avis apporte peu d’avantages au groupe. HP Inde et ses opérations de BPO en ressources humaines pourraient être parmi les premières activités cédées, a ajouté la source de Reuters, apparemment très au fait de la situation interne de Hewlett Packard.
HP voit le BPO, qui apporte du support de back-office à ses clients, comme un business à faible marge et n’apparait plus comme central dans les plans de croissance de la firme, a dit le témoin de Reuters, sous le sceau de l’anonymat. « Je ne pense pas qu’il est échappé à quiconque que le CEO, Mark Hurd n’a pas de prédilection pour le BPO, a ajouté une autre source elle aussi anonyme. « Tôt ou tard, il se serait penché sur la faible remontée de revenus provenant du BPO, même si l’heure n’est peut-être pas encore arrivée car il faut évaluer l’impact et la valeur d’une telle décision. »
L’entreprise est évaluée à environ 10 fois son bénéfice estimé en 2010, bien en dessous de ses rivaux IBM, Cisco Systems et Dell. En outre, HP a également une plus faible marge d’exploitation dans le domaine des services par rapport à IBM.
Cependant, les marges ne sont pas les seuls critères à être pris en considération quand il s’agira (si cela se confirme) de déterminer quels segments du business BPO seront à vendre et quels seront ceux qu’il s’agira de conserver, C’est en tous cas ce que pense un troisième témoin anonyme, cité par Reuters, qui connait vraiment très bien cette activité et HP. Il croit savoir que le groupe pourrait ne conserver que les opérations de type BPO qui s’avèrent complémentaires aux offres d’HP en matériels et logiciels, quand bien même certaines d’entre elles affichent aussi des taux de marge faibles.
Rappelons-nous que HP a consacré pas moins de 13,9 millions de dollars dans l’achat d’EDS, ce afin de tenter d’arracher le leadership à Big Blue dans l’activité services. Au moment du rachat, EDS était leader dans les services d’externalisation dans le monde entier, tout en étant partenaire aussi bien d’IBM que de HP.
Cependant, au cours du deuxième trimestre 2009, les profits provenant de l’activité services technologiques chez HP ont diminué de 10% par rapport à la même période de l’année précédente, tandis que les services aux entreprises ont eux chuté de 15%.
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