Sebastian Coe et toute l’équipe organisant les JO de Londres avaient initialement choisi Nortel pour l’infrastructure réseau. Mais bien conscients que la technologie représente une entreprise gigantesque et dépend de délais stricts pour la conception et la construction des systèmes, et au vu de la situation de Nortel il a fallu changer de prestataire, car le comité organisateur souhaitait collaborer avec un partenaire unique. Et c’est donc Cisco, l’américain qui va remplacer le canadien afin de mener à bien ce projet gigantesque jusqu’en 2012.
Ce, avec en conséquence des répercussions financières non négligeables pour l’organisation, que l’on disait déjà en grande difficulté depuis l’avènement de la crise économique et financière. En qualité de sponsor « top-tier », Nortel devait en effet injecter pas moins de 40 millions de livres sterling au global, alors que le statut de fournisseur de Cisco est de type « tier two », ce qui signifie une perte de revenus estimée au bas mot à 13 millions de livres sterling !