« Ovi Store s’ouvre aujourd’hui et offre du contenu local et international pour une vaste gamme de mobiles Nokia », indique Tero Ojanperä, vice-président directeur de Nokia Services. « Avec Ovi Store, l’achat de contenu et d’applications est simple et amusant pour les propriétaires de téléphones et de smartphones. »
Le succès de l’App Store d’Apple continue de provoquer des créations de sites marchands de constructeurs bien décidé à exploiter le filon du téléchargement payant. Parmi les premiers à annoncer un tel site, Nokia aura attendu quelques mois pour l’ouverture de sa boutique de téléchargement Ovi Store. Mais, depuis le 26 mai, c’est désormais chose faite.
Réservé, comme il se doit, aux seuls utilisateurs de mobiles et smartphones à l’estampille du fabricant finlandais (ce qui représente pour l’heure une cinquantaine de terminaux compatibles et au bas mot 50 millions d’utilisateurs concernés dans le monde !), le service Ovi Store propose des contenus nombreux, variés, gratuits ou payants, issus des équipes de développement Nokia ou en provenance de développeurs et d’éditeurs indépendants. A la clé, le choix promis est vaste : des logiciels, des jeux, des clips et morceaux de musique, des fonds d’écran, des « goodies », etc.
La France, objectivement pas très intéressante pour Nokia
Si le grand public est au premier chef concerné, les utilisateurs professionnels devraient également s’intéresser à Ovi pour les nombreux logiciels et utilitaires disponibles, dont le nombre ne manquera pas de grossir au fil des semaines et des mois. Et si de nombreux pays sont d’emblée concernés, les Français ne pourront accéder au catalogue payant que dans le courant de l’été. Ils pourront alors faire leurs emplettes, mais uniquement par carte bancaire dans un premier temps (ensuite les opérateurs mobiles pourront débiter directement leurs clients sur leur facture). En attendant, les utilisateurs désirant accéder à Ovi Store doivent télécharger une petite application à installer sur leur appareil et disponible dans plusieurs langues (anglais, allemand, espagnol, italien et russe), mais bizarrement pas le français ! Ce qui pourrait limiter son succès dans l’hexagone et dans tous les pays francophones…
A suivre…