Sous quel angle HP s’engage sur les data centers avec BladeSystem Matrix ?
Arnaud Jannin – C’est un package intégré – matériels et logiciels – pour réaliser une infrastructure prête à l’emploi. Nous avons mis en place un « Starter Kit » pour démarrer facilement lorsque l’on part de zéro puis des modules supplémentaires (« Expansion Kit ») qui prennent en compte tous types d’environnement (physiques ou virtuels). Nous avons travaillé sur plusieurs axes avec la proposition BladeSystem : simplicité, flexibilité, fiabilité, universalité et automatisation de processus généralement consommateurs de temps (installations manuelles, configuration des logicielles, reprises d’activités, optimisation de la capacité, consommation électrique…). C’est un différenciateur fort par rapport à nos concurrents qui ne parlent que de matériels.
Vos concurrents comme IBM ou Dell pourraient assurer qu’ils suivent le même chemin…
Bien sûr, il est possible de reconstituer le package en prenant tous les bouts. Mais c’est la première fois que HP monte un package aussi intégré. Mais nous sommes les seuls à proposer l’intégration du matériel et des logiciels en usine. Tout est préparé à l’avance. Il ne reste plus qu’à rajouter le stockage et les serveurs pour la puissance de calcul à installer dans les châssis. Et encore, nous pouvons intégrer ces éléments en option.
Vous visez quels types d’entreprises ?
C’est une offre qui peut intéresser les grosses PME et les entreprises qui veulent faire évoluer leurs centres de données. Elle a pour objectif de faciliter l’achat et l’exploitation du système au quotidien.
Concrètement, quels composants comprend le Starter Kit ?
L’infrastructure packagée est en configuration relativement figée mais, après, le client est libre de faire ce qu’il veut en termes de serveurs. Nous proposons un châssis de lames BladeSystem C7000 (avec ventilateurs, alimentations et modules d’administration redondant). Il dispose de modules de connexion réseaux et réseaux de stockage (SAN) avec nos technologies Virtual Connect qui sont très importantes pour HP car elles dépassent l’approche classique de commutation. Tout est déjà prêt dans ce châssis dans lequel nous intégrons un serveur lame d’administration et ses logiciels. Le tout installés dans un rack. C’est la configuration minimum*. Libre au client d’aller au-delà d’un châssis (c’est à dire en pratique 16 serveurs) et de choisir les serveurs et la pré-configuration de la baie de stockage (en option).
(lire la fin de l’interview page suivante)
Toujours dans le cadre de l’offre Blade System Matrix, a quoi sert le logiciel Matrix Orchestration Environnement ?
C’est une sur-couche sous forme d’interface Web graphique afin d’appeler les applications les unes après les autres pour l’automatisation des tâches, la surveillance unifiée des environnements physiques et virtuelles.
Quid du support client ?
A la livraison, le client voit arriver une palette avec un rack pré-câblé et pré-installé. Des collaborateurs de HP Services viennent alors pour aider au démarrage du système dans la salle des serveurs de l’entreprise. Nous avons intégré un service de « prise en main » du système compris pour le client dès le pack Starter Kit.
Quels concurrents se rapprochent le plus des efforts d’intégration fournis par HP ?
Il n’y a pas de réel équivalent que l’on retrouve avec la dimension Adaptive Enterprise de HP. Mais on peut dire que Cisco s’y approche avec sa vision « Data center troisième génération » et « Unified Communication System » ou IBM avec le « on demand »et la « dynamic enterprise ». Chez nos concurrents, il faut faire sa liste de courses pour acheter les éléments séparément (châssis, serveurs, switches Ethernet, switches SAN…).
Avec l’essor des offres cloud, considérez-vous que les entreprises pourraient hésiter entre le déploiement d’une infrastructure physique et l’adoption d’une plate-forme 100% virtuelle de développements et d’hébergement pour ses applications ?
Cela ne s’oppose pas du tout à mon avis car nous proposons la meilleure infrastructure pour faire du cloud. Nos technologies permettent de s’affranchir de la frontière entre les mondes physiques ou virtuels. Les serveurs physiques ne vont pas disparaître du jour au lendemain, même si Cisco ou VMware pousse le « 100% virtuel » : lorsque j’ai besoin d’une application qui a besoin de la puissance d’un quadri-processeur, je ne vais pas la placer sur un serveur virtuel.
*Prix public indicatif : 48 780 euros HT (volet matériels) + 32 655 euros HT (volet logiciels) + un rack (1000 euros). Configurations à la carte.
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