Après Nortel Networks et quelques autres, le mois de janvier aura été meurtrier pour nombre de grands acteurs IT en Amérique du Nord. Dernière annonce en date : celle faite par le fabricant US de solutions d’impression Tallygenicom. Le 27 janvier, il s’est placé sous le régime du fameux « chapter eleven » (chapitre 11) qui lui permet de respirer un peu, d’envisager une restructuration en profondeur ou encore de trouver un repreneur. Ce qui semble être le cas en l’espèce.
Tallygenicom a ainsi fait officiellement appel à un éventuel repreneur et pour l’heure seul son concurrent Printronix aurait fait une offre « sérieuse » afin de reprendre les actifs du constructeur, même si rien n’est encore fait à l’heure où sont écrites ces lignes. Dans son communiqué et auprès de l’agence Reuters, Tallygenicom a indiqué que ses difficultés étaient dues aux conditions exceptionnellement mauvaises de l’économie américaine et à la raréfaction du crédit induite par la crise financière devenue une crise économique.
Il n’en reste pas moins que sa dette est abyssale : elle dépasserait allègrement les 50 millions de dollars ! Toujours dans son communiqué le fabricant indique que le processus de vente va durer un mois et demi, et que pendant cette période il continuera de payer « normalement » ses fournisseurs et ses salariés.
En outre, l’hypothèse d’une survie indépendante des filiales européennes, et notamment de la filiale française, n’est pas exclue à priori. Elles ne seraient dans ce cas pas prises en compte dans le dépôt de bilan de la maison mère et donc pas cédées avec les activités nord-américaines de la firme.