Avec un design sobre mais néanmoins loin d’être froid, le produit de Synology se veut plus soigné et d’apparence plus abouti que ses concurrents. On notera tout particulièrement le soin apporté par ses concepteurs à lui donner une apparence de solidité, on est assez loin des boîtiers fragiles et de basse qualité que peuvent offrir certains NAS concurrents. Les connectiques avant comme arrières sont assez complètes, nous les détaillerons un peu plus loin, et sa façade composée de deux boutons (Reset, Power) et de LED (diodes électroluminescentes) signalant l’activité en cours est plutôt plaisante.
Au déballage du carton, première bonne surprise, tout fait professionnel. Pour une fois un NAS destiné principalement aux particuliers offre l’impression d’avoir été conçu pour des professionnels: en plus des habituels câbles (alimentation, SATA, Ethernet) nous trouvons CD, guide d’installation et des compartiments dédiés à chaque pièce. Cela peut relever du détail, mais démontre pourtant du souci de professionnalisme qu’on adopté les concepteurs du DS209+.
Nous avons décidé d’installer deux disques de 1 To dans le NAS. A première vue les deux disques sont posés quasiment l’un sur l’autre dans le boîtier. De quoi douter de la capacité de refroidissement du ventilateur embarqué dans la machine. Pourtant après l’avoir laissé tourner de longues heures, nous n’avons pas remarqué de température excessive (en moyenne autour de 40° Celsius). D’un point de vue connectique, il suffit de glisser les disques, de les visser et de les brancher avec les câbles fournis, une opération simple qui ne devrait poser de mal à personne pas même aux moins débrouillards d’entre vous! Il eut été préférable d’avoir un système « rackable », mais Synology aurait dû pour cela sacrifier un emplacement disque, nous n’allons donc pas nous plaindre de cette configuration.
Sim…pli…cité !
Disques en place, nous passons à l’installation du NAS proprement dite. Une interface en français, plutôt complète, s’offre à nous. Là encore pas besoin d’être un génie de l’informatique pour s’en sortir, suivez les instructions à la lettre et votre NAS sera parfaitement opérationnel dix minutes plus tard. Gros bémol pourtant, s’il est très facile de l’installer sous Windows et sous Mac OS, la chose est bien moins aisée sous Linux pour lequel aucun module d’installation n’a été prévu sur le CD. Mais bon, qu’est-ce que l’informatique sans défi?
D’apparence très agréable, l’interface Web est aussi simple d’utilisation que très complète. Nous ne détaillerons pas ici toutes les fonctionnalités offertes par le DS209+ tant elles sont nombreuses mais seulement celles que nous jugeons les plus importantes ou innovatrices. Attention : si vous souhaitez donner accès à certains réglages du NAS à d’autres personnes, il vous faudra donner vos codes de connexion administrateur car la création d’utilisateurs est possible mais ne donne accès à aucun profil de configuration.
D’un point de vue service, le NAS offre de nombreuses possibilités, avec les serveurs web, d’impression ou de partage vous pourrez faire de la machine la plate-forme de stockage centrale de votre entreprise ou de votre réseau personnel.
iTunes, Torrents & la mule
Pour les loisirs vous pouvez relier le disque à iTunes pour y stocker votre musique préférée, mais surtout, le NAS dispose d’une plate-forme de téléchargement complète (torrent + emule) qui vous permet de laisser tourner vos téléchargements tant que vous le souhaitez sans avoir votre ordinateur allumé à longueur de journées. De plus une option d’hibernation, de redémarrage, d’extinction et d’allumage programmé de la machine à été prévu par les concepteurs. Très pratique. Vous pouvez ainsi programmer l’allumage de la machine tôt le matin pour qu’elle soit opérationnelle dès l’arrivée des premiers utilisateurs.
Pour vos sauvegardes, tout est prévu. Les backups des machines, locales ou depuis le réseau, est proposé. Petit plus, vous pouvez sauvegarder via un disque USB externe d’une simple pression sur le bouton « copy » situé sur la face avant de la machine.
Du point de vue des partages on retrouve les habituels CIFS (samba), NFS, FTP et Appletalk. Et c’est là que le bât blesse, si leur mise en place reste simple (sauf pour le NFS qui nous a posé de légers problèmes de configuration) les performances ne sont pas à la hauteur. Du moins, pour une utilisation professionnelle nous les trouvons quelque peu limitée.
Pour nos tests, nous avons utilisé un benchmark qui simule l’accès au NAS par un nombre croissant de clients (de 1 à 50 puis de 1 à 500). Et là quelle surprise, face aux 42 mo/s annoncés par le constructeur, nous ne dépassons pas les 10 mo/s au mieux et descendons au plus bas à 4 Mo/s.
Si les performances du NAS de Synology déçoit pour un usage professionnel, elles restent cependant satisfaisantes pour un produit destiné aux particuliers ou aux toutes petites entreprises (au nombre de clients limités) qui se satisferont parfaitement de telles capacités de transfert avec un partage samba. Pour les entreprises qui comportent plus de 10 postes, le petit NAS peut décevoir mais reste un juste compromis en matière de prix et de performance comparativement à ces concurrents.
Maxime Cortesi est ingénieur pour le spécialiste du stockage Intellique.
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