Palm va donc licencier. « L’objectif est de consolider nos ressources et d’être plus efficace », a déclaré Lynn Fox, porte-parole de la firme, qui n’a pas précisé combien de postes seront supprimés. Mais, selon différentes source, Palm s’apprêterait à se séparer d’au bas mot 100 salariés sur les 1.050 que compte la firme.
Aussi cruelle soit elle, l’annonce n’a surpris personne, car Palm a perdu pas moins de 42 millions de dollars au troisième trimestre pour un chiffre d’affaires de 333,8 M$. Un chiffre d’affaire malgré tout en progression de 10% et des ventes en volume qui ont-elles connu une croissance de près de 50%. Et pourtant, pas de quoi pavoiser pour l’ancien leader du marché des PDA et Smartphone qui se situe désormais (selon Canalys) au sixième rang seulement des fabricants de smartphones loin derrière Nokia qui caracole en tête du marché mondial avec ses 15 millions d’unités, suivi par Apple, RIM, Motorola, HTC. Et même cette sixième place est bien fragile car Samsung est dans la roue…
Peut-on encore conserver de l’espoir chez Palm ? Difficile, si l’on se fie à l’étude de ChangeWave qui montre que seulement 5% des entreprises US pensent acheter un smartphone Palm au cours du prochain trimestre (soit deux fois moins qu’il y a un an), contre 78% pour RIM (avec notamment le dernier Blackberry Storm) et 22% pour l’iPhone. Mais Palm a aussi des arguments à faire valoir, avec l’arrivée de son nouveau système d’exploitation à la fin du premier semestre 2009 et peut-être quelques nouveaux modèles exclusifs d’ici le printemps. Vite, ça chauffe…