Extreme Networks et Data Integration (l’un de ses partenaires Platinum) viennent de dévoiler les résultats de leur première enquête annuelle sur l’informatique écologique. Analyse faite des besoins des organisations publiques et privées au Royaume-Uni, 64 % des dirigeants interrogés déclarent investir plus volontiers dans des technologies informatiques écologiques.
Or, selon cette même étude, seulement 20 % des sondés évaluent la consommation électrique des technologies informatiques qu’ils utilisent ! Et les deux partenaires de l’étude d’indiquer que cette mesure de la consommation d’énergie est pourtant indispensable pour être informé sur les réductions possibles des émissions de CO2 et serait de nature à les inciter à investir « écologique » en connaissance de cause.
Pour être réellement écologique, expliquent-ils, une solution informatique doit répondre à tous les besoins des utilisateurs tout en simplifiant la gestion de l’environnement, en étant conforme aux réglementations (telles que la directive RoHS et les normes WEEE) et en offrant un excellent retour sur investissement.
L’étude apprend en outre que :
• 49 % des organisations étudiées citent la réduction des coûts d’exploitation comme principal argument pour migrer vers des solutions informatiques plus écologiques. Elles sont de plus en plus nombreuses à rechercher des technologies réseau consommant peu d’énergie et qui leur confèrent davantage de contrôle par le biais de processus intelligents.
• 43 % des sondés considèrent l’informatique écologique comme importante pour leur entreprise
• 78 % des participants déclarent recycler leurs équipements informatiques
• 51 % des personnes interrogées ignorent si leur entreprise inscrit l’informatique écologique dans ses objectifs de développement durable, ce qui laisse penser que toutes les organisations n’ont pas conscience des avantages et du retour sur investissement des équipements informatiques écologiques.
« L’écologie est au cœur des préoccupations de notre société, en particulier pour les organisations souhaitant réduire leur bilan carbone », commente Francis Hausler, directeur partenaires Europe du Sud d’Extreme Networks. « L’avènement des normes WEEE, début 2007, semble avoir nourri une prise de conscience significative, puisque 78 % des organisations disent recycler leurs équipements informatiques. Mais il faut absolument qu’elles mesurent la capacité électrique nécessaire à l’alimentation et au refroidissement de leurs systèmes informatiques. Une sur cinq le fait réellement, ce qui signifie que les 4/5èmes passent au vert sans se soucier de l’efficacité réelle de leur migration vers l’informatique écologique. »
Garath Lauder, directeur de Data Integration, ajoute : « Ces 12 derniers mois, nous avons assisté à une forte augmentation du nombre de clients souhaitant vérifier les pratiques écologiques de nos fournisseurs. Nous sommes donc plus que jamais attentifs à la consommation électrique des équipements réseau que nous leur proposons. S’ils sont nombreux à recycler leurs équipements informatiques obsolètes, ils sont tout autant à négliger la consommation énergétique de leurs systèmes informatiques, information qui guiderait pourtant leurs achats en vue d’atteindre leurs objectifs écologiques. »
Conclusion logique d’Extreme Networks : ‘tournez-vous vers mes solutions’…
La firme explique que le Tolly Group a récemment testé ses commutateurs et confirmé qu’ils consommaient près de quatre fois moins d’énergie que les systèmes concurrents. Une solution d’Extreme Networks serait capable de faire économiser à une entreprise jusqu’à 5 000 $ par commutateur en cinq ans !
Les recommandations finales d’Extreme Networks, aux organisations souhaitant réduire la consommation d’énergie de leur réseau, sont ainsi :
« 1. Acheter les commutateurs Ethernet les plus économes en énergie
2. Concevoir les réseaux de sorte qu’ils consomment moins
3. Optimiser intelligemment l’alimentation électrique des ports et périphériques externes »