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Actualités: ENTREPRISE

La virtualisation partenaire incontesté de l’écologie

Par Christophe Maranzana, Directeur Général de Systancia

Dans ce contexte, l’on constate que les actions concernant le système d’information occupent une place grandissante en raison de son impact sur l’environnement (recyclage, consommation énergétique tant au niveau de la production des matériels informatiques que de leur utilisation…).

On notera à ce sujet que l’explosion de la consommation énergétique ainsi que le processus de valorisation des matériels informatiques en entreprise représente une donnée préoccupante qui cristallise toutes les attentions des DSI.

Pour illustrer notre propos, notons :
– qu’entre 2000 et 2005 l’énergie consommée par les Datacenters et fermes de serveurs a doublé, Certains analystes estiment même qu’en 2010 le coût de l’énergie nécessaire pour alimenter l’infrastructure informatique sera supérieur au coût du matériel,
– que les pressions des organisations environnementales se font de plus en plus fortes pour que les constructeurs informatiques prennent en compte dans leurs processus de conception et de production la notion de recyclage de l’ensemble des composants des matériels informatiques.

Forts de ce constat, les principaux éditeurs d’environnements de virtualisation bénéficient d’un véritable appel d’air leur permettant d’accéder à de nouvelles opportunités au sein de l’ensemble des entreprises. Ainsi, selon le cabinet d’analyste Gartner, les solutions de virtualisation d’infrastructures sont un excellent moyen de rationaliser le nombre de matériels informatiques :
– optimisation du nombre de serveurs,
–  « allègement » des postes utilisateurs, Ces efforts se traduisant en réduction de la consommation énergétique ou de l’amélioration du degré de recyclage des produits.

En ce sens, les logiciels de virtualisation d’infrastructures jouent un rôle salvateur en permettant d’utiliser un parc serveur de manière optimum, de déployer des environnements clients légers ou postes de travail adaptés aux besoins fondamentaux de l’entreprise (on notera qu’un client léger consomme environ dix fois moins d’électricité qu’un poste de travail classique).

Notons également que ce type de processus pourra en outre améliorer la productivité de l’entreprise qui offrira à ses collaborateurs un service de meilleur qualité que celui historiquement proposé et ceci pour un coût de production et de maintenance moindre. Toutes les vertus semblent donc réunies et unanimement promues par les fournisseurs de technologies et par les utilisateurs finaux, ce qui est une donnée assez unique sur le marché.

On notera que de tels mérites sont également salués par les professionnels de l’écologie. C’est par exemple le cas de l’agence américaine de protection de l’environnement qui conseille également la banalisation de la virtualisation pour réduire les consommations électriques. Dans son dernier manifeste, l’agence précise ainsi que les serveurs de données représentent à eux seuls plus de 61 milliards de kilowatts heure en 2006 aux États-Unis et estime que cette consommation devrait doubler en 2011. On notera également qu’au-delà des entreprises disposant de leurs propres serveurs en interne, les Datacenters se sont également largement équipés.

Pour être couronnée de succès, l’approche virtualisation doit être pensée globalement et dans le temps pour conjuguer rentabilité et adéquation au besoin de l’entreprise. En effet, rentable à court terme, sa mise en œuvre doit néanmoins s’inscrire dans un schéma directeur anticipant les performances commerciales de l’entreprise qui favoriseront l’essor du parc machine et applicatif de l’entreprise. Ce diagnostic doit être réalisé avec une grande précision pour une pertinence dans le temps.

En phase avec les préoccupations économiques et environnementales des entreprises, la virtualisation entre donc dans une ère radieuse qui devrait lui permettre de s’imposer rapidement comme une priorité pour les Directions des Systèmes d’Information, qui, sous l’impulsion des Directions générales, doivent aujourd’hui trouver les moyens technologiques de rationnaliser les consommations énergétiques liées au parc informatique.

Gérard Clech

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