Elle s’appelle Quicksilver (argent rapide ?). C’est une technologie actuellement mise au point par les laboratoires de R&D d’IBM dont le but avoué (et avouable) est d’améliorer de façon drastique les performances des SSD.
Prenant le contre-pied des différentes technologies récentes dans ce domaine, Big Blue se penche pour l’essentiel sur le contrôleur et sur la partie logicielle plutôt que sur les caractéristiques intrinsèques du hardware…
Résultat : IBM a mis dans la lumière un serveur doté d’un peu plus de 4 To de mémoire offrant un taux de transfert d’1 million d’entrées/sorties par seconde. Si l’on en croit le fabricant, les performances globales seraient ainsi jusqu’à 2,5 fois supérieures aux technos concurrentes déjà déployées. Notons tout de même que le géant américain fait appel, pour obtenir ce résultat, à plusieurs dizaines de SSD exploitées en parallèle.
Mais les chercheurs d’IBM insistent aussi sur le temps de réponse particulièrement bas de leur solution : sous la milliseconde ! Et puis, signe des temps oblige, ils mettent en avant la consommation électrique diminuée de moitié avec, qui plus est, un encombrement réduit à 1/5ème des solutions classiques de stockage.
A quand une commercialisation ? Les ingénieurs de Big Blue (et les responsables commerciaux qui doivent sans doute leur « mettre une pression d’enfer ») indiquent qu’il sera possible de commercialiser les premières machines équipées de tels complexes SSD d’ici un an tout au plus. Wait and see !