Tout est parti d’une interview réalisée par notre confrère Olivier Bellin, de ChannelBP, auprès de Marc Gourlan (le directeur général de Maxdata France).
A la question : « Que pensez-vous des fausses rumeurs et tentatives d’intox qui ont circulé sur le marché à l’annonce de la défaillance de Maxdata ? », celui-ci a répondu au début du mois : « Je déplore tout particulièrement que notre concurrent Terra Computer ait tenté de débaucher nos commerciaux et surtout, qu’il ait adressé un emailing massif à nos revendeurs et clients, dont le groupement Resadia, pour annoncer la mort de Maxdata et tenter ainsi d’en récupérer certains. ».
Ce à quoi, Ben Gayer, le président de Terra Computer France a rétorqué par le biais d’un droit de réponse, en contestant un à un les points évoqués par Marc Gourlan. Notamment dans le point 3 de sa réponse, le président de Terra Computer France réfute l’affirmation selon laquelle ses commerciaux auraient procédé à l’envoi d’emails enfonçant Maxdata et conseillant aux revendeurs de la firme de quitter ce qu’il reste du constructeur pour venir bien au chaud chez Terra Computer.
Or, nous nous sommes procuré l’un de ces mails, en date du 27 juillet, dont voici un extrait : « Les difficultés rencontrées par la société Maxdata, la fermeture quasi-certaine de leur filiale Française, vont très certainement remettre votre partenariat en cause. Terra Computer France, filiale du fabricant Allemand de matériel informatique Wortmann, se présente comme étant la meilleur alternative à l’offre Maxdata. Vous retrouverez chez Terra Computer une offre produit similaire, avec les mêmes possibilités de fabrication sur mesure de vos unités centrales».
Certains trouveront que c’est « de bonne guerre », d’autre qu’attaquer nommément un concurrent, qui plus est avec un genou à terre, n’est pas un signe de « fairplay » (si tant est que cette pratique ait cours sur un marché « au couteau » ou les points de parts de marché s’obtiennent de haute lutte).
A la décharge de Terra Computer, on peut indiquer qu’il n’a pas été le seul – loin s’en faut – à « draguer » ainsi, dès le 26 juin (lendemain de la mise volontaire en redressement de la maison mère allemande de Maxdata), les revendeurs du constructeur. Ceux parmi les 600 gérés par Tech Data et surtout ceux parmi les 100 plus gros revendeurs de la firme, traités « en direct » par Maxdata. Selon nos sources (proches du dossier), Nec par exemple aurait ainsi été l’un des premiers à « tenter de séduire » quelques gros « faiseurs de business » de Maxdata, en particulier la société AiteK d’Abidjian (Côte d’Ivoire) qui commercialisait – et commercialise toujours aux dernières nouvelles – les produits et solutions Maxdata.
Certes la filiale française est bien en cours de fermeture, pour autant les activités de Maxdata dans l’hexagone ne sont pas pour autant éteintes. Et l’on attend le nom du repreneur, sans doute asiatique, qui ne saurait tarder.
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