Avec plus de 4% d’augmentation du cours de l’action Cisco en fin de journée, les investisseurs ont voulu saluer les propos du DG, John Chambers. Celui-ci, quelques heures plus tôt se déclarait « très fortement » confiant dans les perspectives du groupe et maintenait l’objectif de croissance à long terme se situant entre 12 et 17% (sur les deux trimestres à venir il devrait plutôt se situer autour des 8 ou 9%). Mais John Chambers a indiqué, lors d’une conférence téléphonique avec quelques analystes triés sur le volet, que les incertitudes économiques l’empêchaient de communiquer des prévisions annuelles.
En attendant, pour le dernier trimestre, Cisco annonce un bénéfice de 2 milliards de dollars, contre 1,9 milliard un an plus tôt. Dans le même temps, le chiffre d’affaires trimestriel a grimpé de 9,9% (à 10,4 milliards de dollars). Ce, alors que divers analystes interrogés dans les jours précédant l’annonce tablaient sur 10,3 milliards.
Du coup, comme l’année fiscale de Cisco s’achève au 30 juin, Cisco publie des résultats annuels tout à fait convaincants, avec un CA en progression de 13% (à 39,5 milliards de dollars). Quant au bénéfice net annuel, il se situe lui aussi en progression de presque 10% à 8,1 milliards de dollars. Si on étudie la répartition par type de produits, ce sont les routeurs et surtout les switches qui font le moins bien (mais restent en croissance à respectivement +8% et +5%), les communications unifiées obtenant un +20% de bonne facture et les applications de services réseaux un +30%.
Outre des annonces récentes et signifiantes d’opérations de croissance externes, Cisco évoque aussi parmi les faits saillants, qui auront marqué et vont continuer de marquer l’exercice fiscal 2009, les prémices d’un énorme plan de développement en Chine, la course inexorable vers la virtualisation entreprise par la firme avec les annonces des Nexus 5000 et 7000 et le lancement des nouveaux routeurs ASR 1000 qui devront faire mieux commercialement que leurs prédécesseurs dans la gamme.