Une première expérimentation du HSPA+ par Qualcomm

A la clé ? Une ébouriffante vitesse de transfert de données supérieure à 20 mégabits/s. Pour Qualcomm, cette nouvelle technologie devrait permettre aux opérateurs dans le monde de doubler littéralement la vitesse de transfert de données et de tripler la capacité de la voix sur leurs réseaux. Reste à savoir si une telle vitesse s’impose sur un marché du haut débit mobile qui peine encore, tout au moins en France, a trouver une cohérence et des offres adaptées aux débits proposés.

Pas de quoi faire peur à Qualcomm, comme en témoigne les propos d’Alex Katouzian (VP de la division semi-conducteurs de la firme): « L’utilisateur final bénéficiera de connexions Internet plus rapides grâce à la technologie HSPA+ et les opérateurs mobiles pourront offrir plus de services à leurs abonnés« .

La 4G ?

Le fondeur américain précise que ce qui peut être perçu comme la dernière évolution en date de la technologie WCDMA, va permettre des débits de transferts de données jusqu’à 28 Mb/s en réception et de 11 Mb/s en émission. Mieux : le HSPA+ permettra dans un futur proche des vitesses théoriques de débit de réception de 42 à 84 Mb/s, et de 23 Mb/s en émission via le recours à des techniques plus avancées, notamment l’usage simultané pour un transfert éclair des données de plusieurs canaux. Compatible avec les versions précédentes de WCDMA, le HSPA+ ne nécessite pas de nouvelle bande de fréquences pour son déploiement, ce qui est incontestablement une bonne nouvelle pour les opérateurs ayant déjà déployé leur réseau 3G à grands coups d’investissement massifs.


Le HSPA+ peut être perçu comme une alternative au LTE et surtout au WiMax mobile. Ce dernier qui annonce lui aussi des débits égaux ou supérieurs à 20 Mb/s reste pénalisé par le manque d’infrastructures et d’équipements dédiés, notamment en Europe