C’est très bien de faire la leçon aux entreprises sur le respect de l’environnement, mais pour sauver la planète, il faut en général du temps et de l’argent. C’est pourquoi tout système ‘vert’ se doit d’être simple à utiliser et économique.
La progression très rapide de la consommation d’énergie par l’informatique s’accompagne d’une production de CO2 dont l’impact carbone sera bientôt le plus important de tous les secteurs. En termes de création de gaz à effets de serre, l’informatique devrait polluer prochainement plus que l’aviation, si l’on en croit un rapport de l’agence de conseil en environnement Global Action Plan.
Pour beaucoup d’entreprises, et notamment les PME, la première priorité est de limiter les coûts. Nous voudrions bien être plus ‘verts’, mais nous devons d’abord nous assurer que cela ne nous mettra pas ‘dans le rouge’. Par conséquent, une technologie verte n’a de chance d’être adoptée que si elle est économique et facile à utiliser.
Les commutateurs réseau sont par exemple d’incroyables sources de gaspillage, car ils consomment souvent deux fois plus d’électricité que nécessaire. Mais les choses vont encore plus loin. Combien de fois avez-vous pris en considération ce voyant vert sur un boîtier réseau, en quittant le bureau le soir ? Combien de fois avez-vous été tenté de l’éteindre, et à chaque fois renoncé, en vous interrogeant sur les conséquences possibles ? Vous n’allez pas prendre le risque de planter le réseau juste pour économiser de l’électricité ?
Des études ont montré que l’on n’ose généralement pas toucher à ces mystérieux boîtiers qui relient nos réseaux. Même pas pour les éteindre lorsque nous partons le soir. En fait, et dans la plupart des cas, ils pourraient être éteints lorsqu’ils ne sont pas utilisés. Ils pourraient donc être à l’arrêt une bonne partie de la journée, sans compter le soir et le week-end. Au lieu de cela, ils brûlent de l’argent jour après jour, et sans aucune raison.
C’est là que la technologie Green Ethernet intégrée aux commutateurs réseau devient intéressante. Ils disposent en effet d’un circuit qui surveille ce qui se passe sur le réseau. Si le chipset du commutateur détecte un port inactif côté client,il met automatiquement en veille le port sans activité. De cette manière, si aucune activité n’est détectée sur un port Ethernet, si un ordinateur est en veille ou sert rarement, si un serveur est éteint pour le week-end, le commutateur Green Ethernet peut prendre l’initiative de passer en mode ‘veille prolongée’ ou s’éteindre également. Dès que la liaison est rétablie, le commutateur réactive le port de façon transparente pour l’utilisateur, assurant le maintien de la qualité de transmission.
Autre exemple, un commutateur Ethernet doit envoyer l’énergie nécessaire au câble qui le relie à chacun des appareils du réseau, afin de transmettre les signaux. Avec Green Ethernet, si l’appareil n’est pas loin du commutateur, la puissance nécessaire ne sera pas très élevée, et inversement. En effet, l’envoi du signal sur un câble plus long demande plus de puissance, mais la plupart des commutateurs Ethernet ne tiennent aucun compte de la longueur du câble, et appliquent systématiquement la puissance maximale par défaut.
Des commutateurs Green Ethernet peuvent permettre de réduire de 44 % la consommation d’énergie. Le processus est entièrement automatisé par un circuit dans le boîtier, et l’utilisateur n’a même pas besoin d’y penser.
En outre, ces commutateurs ne sont pas plus coûteux qu’un commutateur Ethernet classique et représentent donc un excellent choix pour un nouvel achat. Et la compatibilité ne pose aucun problème puisque les commutateurs Green Ethernet sont conçus pour s’intégrer à tout environnement réseau. Ils fonctionnent avec la même efficacité, quels que soient les appareils sur le réseau et leurs constructeurs respectifs.
Si vos commutateurs tombent en panne, ce qui risque d’arriver puisqu’ils sont en permanence sous tension, pensez à les remplacer par des commutateurs Green Ethernet. Comme ils n’utilisent du courant que lorsque c’est nécessaire, leurs composants durent plus longtemps. Un commutateur Green Ethernet ne va pas seulement réduire votre facture d’électricité, il va aussi durer plus longtemps.
Conclusion
Si les économies annuelles que peut réaliser une PME moyenne ne sont pas considérables dans l’absolu (bien qu’elles représentent en général plus de 40 %), il est important de considérer cette économie d’électricité au niveau national. Début 2007, l’IEEE (Institute of Electrical and Electronic Engineers) a constitué le groupe d’étude EEE (Energy Efficient Ethernet) pour étudier les économies potentielles d’énergie sur un réseau, lorsque les liaisons des PC et des portables (pour la plupart livrés avec des cartes gigabit Ethernet) sont inactives ou n’utilisent pas toute la bande passante. Rien qu’aux Etats-Unis, les chercheurs estiment que les entreprises pourraient économiser dans leur ensemble 450 millions de dollars par an, en utilisant ce genre de technologie. La norme n’est pas attendue avant 2010, aussi D-Link a pris l’initiative de soutenir ce projet, en collaborant avec des constructeurs de chipsets.
Dans un contexte où les entreprises cherchent à réduire leurs coûts de fonctionnement, et à respecter leurs responsabilités en matière d’environnement, D Link propose une évolution vers des commutateurs non administrables Green Ethernet, avec les mêmes performances et tarifs que les commutateurs remplacés.
Thierry Doualan, Chef de Produits D-Link France
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