Jusqu’à présent Cisco privilégie les accords OEM dans les infrastructures hyperconvergées, mais ses partenaires préfèreraient une acquisition. La startup Springpath est le plus souvent citée.
Des partenaires de Cisco pressent l’équipementier d’opter pour une acquisition dans les infrastructures hyperconvergées plutôt que de conclure de nouveaux accords OEM, comme ceux signés avec F5, SimpliVity ou la startup Springpath récemment. « Je préfère une acquisition, parce que les partenariats peuvent se dissoudre si un autre [que Cisco] achète » l’une de ces entreprises, a expliqué à nos confrères de CRN un revendeur Gold du groupe américain. Ce sentiment est partagé par d’autres acteurs de l’écosystème, dont le dirigeant de TekLinks, un fournisseur de solutions et services managés basé à Birmingham, Alabama. Selon lui, une acquisition dans l’hyperconvergé a du sens pour Cisco comme les rachats réalisés par le groupe dans la cybersécurité et le Cloud en 2015.
Avec la technologie logicielle de Springpath, Cisco développerait ainsi une nouvelle appliance hyperconvergée sur la base de ses serveurs UCS. D’autant que, dans le cadre de l’accord de partenariat existant entre les deux sociétés, Cisco possède une option pour acquérir l’éditeur fondé en 2012 à Sunnyvale, en Californie, par d’anciens employés de VMware. Les spéculations vont donc bon train. Elles ont couru en mai dernier à propos d’un éventuel rachat de Nutanix cette fois, un des principaux spécialistes des infrastructures hyperconvergées. Mais Nutanix a démenti et indiqué que Dell, avec lequel il a conclu un accord OEM, aurait sa préférence si l’entreprise intégrait un grand groupe. Cisco, dont le CEO Chuck Robbins (en photo), a déclaré l’été dernier s’en tenir aux partenariats, ne répond pour l’instant pas à la rumeur.