Les Clients légers Wyse passent sous drapeau Dell

Dell vient de signer un accord définitif avec Wyse, spécialiste de la virtualisation et des clients légers, qui lui permet d’acquérir ce dernier pour un montant qui, comme souvent, n’a pas été précisé par les parties, Bloomberg évoquant pour sa part une transaction d’un milliard de dollars.

Ce qui est officiel en revanche c’est la date de bouclage du deal : « dans le courant du deuxième trimestre de l’exercice fiscal 2013 de Dell (d’ici juin) ». (voir ce lien: http://content.dell.com/us/en/corp/d/secure/acq-wyse.aspx)

L’opération est évidemment très significative, car Wyse est depuis longtemps connu et reconnu dans la fourniture de solutions d’informatique légère. Dell met du coup la main sur « une architecture qui déplace la complexité de la périphérie vers le centre du réseau » selon les propres termes de l’éditeur de solutions IT. Rappelons que les clients légers estampillés Wyse accèdent à des applications (Windows, Web, Java, Linux et UNIX) hébergées sur des serveurs centraux via un protocole d’affichage léger, les applications ne circulant pas sur le réseau et n’étant pas téléchargées sur le client léger, comme le rappellent nos confrères d’ITespresso.fr

Le pourquoi du comment…

Fort de cette acquisition, Dell trouve là une arme de plus pour renforcer son offre professionnelle orientée virtualisation, cloud et innovation au niveau du poste client. Ce, peu de temps après que Wyse ait annoncé la disponibilité du client Wyse T10, reposant sur le système d’exploitation Wyse ThinOS. Un écosystème a du reste été monté autour, en collaboration avec Citrix, Marvell, Microsoft, Quest Software et VMware !

Basé en Californie, Wyse recense 200 millions d’utilisateurs au quotidien dans le monde. En France, il dispose d’un support technique et d’un bureau commercial.

Les rachats de Dell se font de plus en plus nombreux, et de plus en plus rapprochés, après Compellent pour le stockage par exemple, ou plus récemment le rachat du spécialiste des pare-feux SonicWall. Et la firme texane pourrait ne pas être totalement rassasiée, si l’on en croit plusieurs analystes cités par le Wall Street Journal !